Secteur agricole : le défi que devra relever les pays africains face à la crise alimentaire.

Le blocus de l’exportation du riz par les pays exportatieurs comme la Chine,l’Inde, la Thaïlande etc. a eu d’énormes répercussions sur le marché mondial de la consommation. Plutôt que de réfléchir sur les matières premières qui intéresseront les autres notamment les pays occidentaux, les pays africains devront se pencher sur les réserves nutritives qui assureront leurs besoins alimentaires. Au risque d’abandonner ces cultures d’exportations l’Afrique devra adopter la politique qui consiste à dire : « produisons ce que nous consommons  au lieu de produire ce que nous ne consommons pas ». Classée comme le premier exportateur de cacao et le troisième exportateur de café, la Côte d’Ivoire est aussi sous le coup de la crise alimentaire. Pourtant cette différence de son rang au niveau mondial devrait lui permettre d’asseoir un avenir prometteur pour son agriculture. Aujourd’hui le constat est triste car la Côte d’Ivoire tout comme les autres pays africains, est obligée d’importer du riz parce qu’elle ne produit pas assez. Et pourtant ce n’est pas la terre qui manque. La fixation sur un certain nombre de cultures a eu pour effet immédiat le délaissement de certaines autres cultures.

Il faut étendre la raison de cette situation depuis les années 2000, début de la crise militaire. Une fuite des jeunes vers les villes. L’agriculture  a été abandonnée aux mains des vieilles personnes qui n’ont plus la force nécessaire pour cultiver.  Les jeunes sont les plus nombreux en ville. Ce qui a donc créé non seulement la délinquance mais la cherté de la vie. La mauvaise politique des gouvernants est la résultante de cette dérive catastrophique.

Les guerres généralisées en Afrique ont freiné le taux de production des denrées de première nécessité. Les populations qui fuient les guerres n’ont pas le temps de semer leur culture. Il faut d’abord créer les conditions de paix en Afrique. Ainsi la lutte contre la faim pourra être gagnée par une politique d’auto suffisance alimentaire.

Côte d’Ivoire : Le libertinage vestimentaire chez les jeunes filles, une prostitution voilée.

La crise socio économique qui a frappé la Côte d’Ivoire depuis 2002 n'a fait qu'aggraver les choses dans le comportement des ivoiriens. Le flux massif des populations des zones sous contrôle des rebelles à destination des villes où elles ont pu trouver refuge a entraîné de nouvelles habitudes. En tout cas c’est ce que l’on peut penser. Car de plus en plus les jeunes filles prennent plaisir à s’habiller de façons extravagantes et très légères.  A moitié nues elles parcourent les rues d’Abidjan entraînant le regard des hommes. C'est devenu une tenue plutôt courante chez les filles de mettre en évidence leurs seins ainsi que leur nombril à l’appréciation des passants. Un accoutrement qui choque le commun des personnes sensibles, l’honneur et le respect des parents. Le sexe, un tabou par le passé pourvu du sens de respect à l’égard des personnes âgées, est aujourd’hui vilipendé par ces générations dites modernes. Les jeunes africaines sont en train d’émanciper les traditions africaines au point de les remplacer par les civilisations occidentales. Les films, les photos-romans que les jeunes lisent et regardent ont véritablement eu un impact sur leur éducation. De nombreux parents africains ont totalement démissionné de leurs responsabilités envers l’éducation de leur enfant. La situation risque aujourd’hui de leur échapper encore plus s’ils ne ressaisissent pas maintenant pour jeter un regard sur le comportement de leurs enfants. A peine atteint l’âge de l’adolescence, ces jeunes filles sont d’une tenue vestimentaire excitante. Lutter contre le viol, c’est une très bonne chose mais trouver les raisons de tels agissements des hommes en est aussi une. Le voile prescrit dans certaines religions comme le Catholicisme ou l’Islam a fait naître de nombreuses polémiques. Sans prendre partie on peut penser raisonnablement que lorsqu’une fille est voilée, elle ne provoque pas le regard des hommes. Nous n’en sommes pas encore là mais plus ces filles s’habillent décemment plus elles ont la chance de trouver l’homme de leur vie et se faire respecter.

La situation de crise que vit la Côte d’Ivoire a appauvri les familles au point que certaines filles ont pris très tôt leur indépendance à la recherche de leur gagne pain. Malheureusement les hommes avides de  proies faciles passent nécessairement par le sexe pour octroyer un emploi ou une situation de survivance à ces dernières. Aujourd’hui on peut surévaluer encore le taux du VIH en Côte d’Ivoire pour les raisons qui ont été expliquées plus haut. Solutionner rapidement la crise militaire, aidera la Côte d’Ivoire à lutter contre le SIDA. Sinon cela deviendra un problème encore plus grave que la crise socio économique qu’elle traverse actuellement.

 

Plaidoirie des opérateurs économiques français devant Laurent Gbagbo pour leurs investissements.

Novembre 2004, date qui rappelle les évènements douloureux en Côte d’Ivoire qui ont sinistrés beaucoup d’entreprises notamment celles des français. Une crise dont la France avait été fortement indexée par les jeunes patriotes dirigés par Blé Goudé Charles. Les intérêts français ont été donc pris en partie.

La France avait décidé de rapatrier tous ces ressortissants pour une question de sécurité. Les avancées notables des accords récents de Ouagadougou ont permis de ramener progressivement la paix et la stabilité permettant aujourd’hui de renaître la confiance au sein de certains investisseurs. C’est ce qu’un groupe d’opérateurs économiques français était venu exprimer au Président ivoirien, Laurent Gbagbo.

Le Président qui a rappelé l’historique des rapports mis en mal avec Elysée d’avant Sarkozy a dit : « je ne suis pas un sous préfet nommé par la France en Côte d’Ivoire, je suis le Président élu par mon pays ». Le moment est venu de réaffirmer son attachement à la France,  « sous moi, il n y aura jamais de rupture, je vous dit parce que cela n’a aucun sens. ». La reconstruction du pays passe nécessairement par le dédommagement des opérateurs qui ont tout perdu dans cette guerre.

La France qui a tant investi dans ce pays ne peut pas se retrouver remerciée par les ivoiriens comme si de rien n’était. Il est normal que cette coopération étroite qui a tant existé entre ces deux pays puisse continuer pour le bonheur de tous. La visite récente de la société Bolloré est le signe d’une relation continuelle. La fermeture de ces entreprises a été plus néfaste pour les ivoiriens qui ont été nombreux à perdre leur emploi. Depuis 4 ans durant plusieurs familles ont été plongées dans la misère et la pauvreté. La crise alimentaire synonyme de la crise alimentaire a plus fait que accentuer la situation. La venue des investisseurs européens sera plutôt salutaire pour la Côte d’Ivoire.

Administration Bush : Combattre le terrorisme par la violence n’a fait que mettre le monde en mal.

La guerre contre le terrorisme promis par le Président américain Georges W Bush a laissé une idée vague de cette lutte. Qui sont réellement les terroristes qu’on veut croire ? Est ce le vrai combat contre le terrorisme que l’administration a effectivement mené ? L‘administration Bush a donné une définition vague du terrorisme pour qu’elle n’ait pas de fin. Bush est manifestement très satisfait d’être un Président de guerre. L’administration a donc étendu les buts et les objectifs de guerre d’un groupe ou d’une région géographique à d’autres. Une action contre-terrorisme est actuellement menée contre Al-Quaïda et, plus largement, contre le courant djihadiste du fondamentalisme sunnite. Il y a aussi la lutte pour renforcer les tadjiks, les Hazaras et les ouzbeks de l’Alliance du nord Afghanistan et pour contenir de façon durable les talibans d’origine pachtoune. En Irak, l’objectif est d’assurer la prééminence des kurdes et des chiites sur les arabes sunnites. Il y a également l’objectif de contenir ou de renverser le régime laïc baasiste en Syrie et les ayatollahs chiites en Iran. La Corée du Nord elle-même s’inscrit parfois dans cette campagne tous azimuts. C’est moins une guerre cohérente qu’une liste de cadeaux pour « faucons ». Si la guerre contre le terrorisme est effectivement tout cela, elle peut durer des décennies. Plus vraisemblablement, l’opinion publique américaine ne toléra plus très longtemps un tel fatras de coûteuses obsessions ajoutées à la crise alimentaire qui touche aussi la grande Amérique. S’il n’ y a pas d’attentât majeur contre les Etats-Unis, la pression montrera contre Washington pour qu’on cesse de faire n’importe quoi avec Kandahar et Ramadi, et encore moins avec Damas ou Téhéran. Un jour ou l’autre les américains devront choisir entre donner leur argent pour les guerres de Bush ou pour la protection sociale. Et je pense que cela mettra fin au terrorisme.

Les pays riches sont ils naïfs au point de prêter aux pays africains ?

Comme le dit le dicton : « on ne prête qu’aux riches ».

 

Pourquoi les occidentaux continuent de prêter de l’argent à des pays qui ne sont pas capables de rembourser ?

 

Ou alors les occidentaux sont d’autant plus généreux qu’ils ne voudraient pas voir l’Afrique souffrir ? On peut certainement le croire. Mais il y a forcement d’autres raisons qui expliquent cette étroite collaboration depuis belles lurettes. L’Afrique n’est peut être pas riche au plan de la technologie ou des industries mais l’Afrique à d’énormes richesses dont elle-même ignore encore. Le mariage consenti par l’occident avec l’Afrique est un consentement à vie si l’occident doit continuer à vivre. Aujourd’hui il n’est nul doute d’admettre cette richesse naturelle africaine inépuisable. Tous les quatre pôles du monde s’intéressent de plus en plus à l’Afrique. Les colonies acquises par la France, l’Angleterre et autres ne sont plus totalement acquises car de nouveaux propriétaires arrivent.
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Crise alimentaire mondiale : Qui nourrira l’Afrique ?

Tout le monde a pu le constater, il existe une crise alimentaire mondiale. Les pays en voies de développement sont les plus touchés. Leurs caractéristiques, c’est de produire ce qu’ils ne consomment pas et de consommer ce qu’ils ne produisent pas et comme d’habitude le continent africain excelle dans ce genre de crise. Pour s’auto-suffir, l’Afrique devra faire son autocritique sur sa politique agricole. Le constat est net, aucune organisation sous-régionale (cedeao, cemac….) n’en fait son chemin de bataille. Nous sommes condamné à manger de l’extérieur. Ce n’est pas en supprimant la FAO (Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture) qui pourra sauver l’Afrique de la faim. Car la situation qui prévaut actuellement, les populations africaines ont besoin du concret pour faire face au quotidien.

Il faut que l’Afrique explore d’autres voies de développement que celles imaginées par l’occident basées sur les industries et la technologie. Un développement d’aIlleurs que l’Afrique ne pourra jamais rattraper. L’Afrique doit baser son développement sur ses ressources propres et surtout l’agriculture.

La crise alimentaire qui frappe actuellement et fortement en Afrique doit interpeller les africains sur leur vision de l’avenir du monde. L’Afrique à elle seule peut nourrir tout le monde entier. Mais aujourd’hui la course effrénée pour l’argent distrait beaucoup de gouvernants africains.  L’on doit pouvoir mesurer la force d’un état par la capacité à nourrir son peuple qu’à sa puissance financière ou industrielle surtout quand le peuple meurt de faim.

Cette crise alimentaire est donc un avant goût de la cherté de la vie qui arrive. A l’avenir la puissance d’un pays serait déterminante par sa réserve alimentaire. Les pauvres seront ceux qui auront l’argent et les riches seront ceux qui auront les terres garnies de provision.

DEMOCRATIE : La potion Russe, un exemple pour l’Afrique.

Poutine 1 est parti, voilà Poutine 2. Voici comment l’on pourrait résumé le passage à témoin effectué par Vladimir Poutine le 07 Mai 2008 en Russie. Les russes ont élu leur troisième Président depuis l’éclatement du bloc soviétique en la personne de Dmitri Medvedev. De Eltsine, en passant par Vladimir Poutine à Dmitri Medvedev, la Russie a toujours étonné plus d’un à travers le monde par sa démocratie.

Celle-ci fonctionne comme le souhaite le Président en exercice et la population le lui rend bien. Voilà qui pourrait inspiré nos Présidents africains si peut être s’ils acceptaient de devenir Premier ministre après avoir perdu des élections au lieu de s’accrocher au pouvoir coûte que coûte. Mais ne nous trompons pas l’Afrique n’est pas la Russie et vis versa.

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Quand le football européen vole la vedette du spectacle, les stades africains se vident.

De tous les sports pratiqués, le football demeure la discipline la plus populaire et la plus aimée. Historiquement dans les années 1990, le football africain était au rendez vous des spectateurs qui ne manquaient aucune occasion. Les stades faisaient leur plein à chaque match. L’on avait envie de voir les athlètes joués. La passion pour un club était parfois indescriptible chez certains fans. La rivalité entre les clubs de football en Afrique dégénérait parfois en conflit. Ces moments de foot étaient de vrais rendez-vous pour parier et faire des affaires. A cette époque là il existait peu de footballeur Africain professionnel en Europe.

Aujourd’hui le développement des médias qui a permis une large couverture des diffusions de tous les championnats européens à chambouler les données des spectateurs. Nombreux sont les footballeurs africains professionnels évoluant dans les hauts championnats européens. L’accessibilité en direct par la majorité des africains de tous les matchs européens est le point de départ de l’abandon des stades africains. Tout le monde aime regarder le spectacle plaisant. Le football européen est devenu pour les africains une autre passion au même titre qu’un film d’action. Chaque africain passionné de son joueur évoluant dans un club européen devient le supporteur de ce club. C’est ainsi que le football européen est vécu en Afrique. Vous comprendrez la passion que cela peut engendrer.



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La piraterie des oeuvres discographique: quelle galère pour les artistes?

Prétextant à tort ou à raison, de la paupérisation surtout dans les pays sous développés, nombre d’individus sans scrupules ont trouvé un moyen rapide et efficace pour sortir de l’indigence; un phénomène est né : la piraterie.

A l’origine et historiquement, le mot pirate était employé pour désigner les seuls bandits qui écumaient les mers pour y piller les navires, bateaux et autres embarcations. Avec l’avènement du terrorisme, les pirates se sont dorénavant spécialisés dans les détournements d’avions en plein vol. On est ainsi passé de la piraterie maritime à la piraterie de l’air.

Aujourd’hui, la piraterie apparaît sous une forme différente et concerne les œuvres discographiques. Ce phénomène dit piratage qui de plus en plus d’ampleur consiste pour un individu ou un groupe d’individus à s’insérer dans le sillage de la distribution pour dupliquer illégalement des supports audio ou vidéo (CD, DVD, cassettes…) en vue de leur vente. Une telle pratique emporte des conséquences désastreuses pour les auteurs d’œuvres qui n’arrivent plus à assurer l’adéquation entre la vente de leurs produits et la rémunération escomptée. Elle ne peut donc qu’être de nature à décourager la créativité et à porter atteinte à la sagacité  desdits auteurs. S’où la nécessité urgente d’esquisser des solutions pour sinon endiguer au moins réduire les avatars de ce fléau ; solutions qui du reste tiennent traditionnellement au couple de vocables : prévention (par la sensibilisation) et répression (par l’adoption de lois plus sévères). A côté de ces solutions classiques cependant existe une nouvelle approche inédite à la fois innovante et révolutionnaire. Celle-ci consiste, après l'arrestation des pirates, moins à les détenir qu’à les associer à la gestion de la distribution par le biais de contrats conclus entre ces derniers et les artistes. Lesquels contrats en consacrant la légitimité de la piraterie, garantissent par la même occasion une part léonine aux artistes (au minimum 75% des revenus) dans la cession des supports ainsi frauduleusement dupliqués. Cette solution mérite d’être mise à contribution pour en apprécier la valeur.

Afrique: la politique exacerbe la passion et attise la haine.

Jadis considérée comme un art, la politique est aujourd’hui vue d’un mauvais œil et suscite beaucoup de méfiance.

En effet, la politique n’est plus ce qu’elle était il y’a quelques années déjà. Elle ne rime plus avec sa noblesse, franchise, respect, loyauté, intégrité…, valeurs caractéristiques de l’homme politique d’autant. La nouvelle race de politiciens sans scrupule, érige volontiers en véritables principes de vie mensonge, diffamation, roublardise, calomnie, perfidie, hypocrisie, duplicité, cupidité. Cette race en plein essor, pratique la politique du ventre avec pour leitmotive  « suivisme » et devise « la pause creuse, pas de soutien ». Et tels des oiseaux migrateurs se déplaçant en fonction des saisons, ces individus volages et frivoles changent d’habits et de chapelles politiques au gré de leur intérêts. Bouffons des temps modernes, leur force réside dans le verbe qu’ils tutoient avec dextérité dans le but d’accroître leur côte d’amour auprès de leur maître. Thuriféraires patents, cette bande de laudateurs se livrent comme des panégyristes à des commentaires dithyrambiques pour plaire et entrer dans les boucres grâces de Dieu.

Attachés au pouvoir, ces politiciens exacerbent la passion et attisent la haine. De là, le danger qui guette la paix et la cohésion sociales des états. C’est pourquoi, le temps est arrivé de s’en débarrasser afin, soit d’extirper, soit d’abaisser le mal.