La piraterie des oeuvres discographique: quelle galère pour les artistes?

Prétextant à tort ou à raison, de la paupérisation surtout dans les pays sous développés, nombre d’individus sans scrupules ont trouvé un moyen rapide et efficace pour sortir de l’indigence; un phénomène est né : la piraterie.

A l’origine et historiquement, le mot pirate était employé pour désigner les seuls bandits qui écumaient les mers pour y piller les navires, bateaux et autres embarcations. Avec l’avènement du terrorisme, les pirates se sont dorénavant spécialisés dans les détournements d’avions en plein vol. On est ainsi passé de la piraterie maritime à la piraterie de l’air.

Aujourd’hui, la piraterie apparaît sous une forme différente et concerne les œuvres discographiques. Ce phénomène dit piratage qui de plus en plus d’ampleur consiste pour un individu ou un groupe d’individus à s’insérer dans le sillage de la distribution pour dupliquer illégalement des supports audio ou vidéo (CD, DVD, cassettes…) en vue de leur vente. Une telle pratique emporte des conséquences désastreuses pour les auteurs d’œuvres qui n’arrivent plus à assurer l’adéquation entre la vente de leurs produits et la rémunération escomptée. Elle ne peut donc qu’être de nature à décourager la créativité et à porter atteinte à la sagacité  desdits auteurs. S’où la nécessité urgente d’esquisser des solutions pour sinon endiguer au moins réduire les avatars de ce fléau ; solutions qui du reste tiennent traditionnellement au couple de vocables : prévention (par la sensibilisation) et répression (par l’adoption de lois plus sévères). A côté de ces solutions classiques cependant existe une nouvelle approche inédite à la fois innovante et révolutionnaire. Celle-ci consiste, après l'arrestation des pirates, moins à les détenir qu’à les associer à la gestion de la distribution par le biais de contrats conclus entre ces derniers et les artistes. Lesquels contrats en consacrant la légitimité de la piraterie, garantissent par la même occasion une part léonine aux artistes (au minimum 75% des revenus) dans la cession des supports ainsi frauduleusement dupliqués. Cette solution mérite d’être mise à contribution pour en apprécier la valeur.

2 réflexions sur « La piraterie des oeuvres discographique: quelle galère pour les artistes? »

  1. J’ai un cousin qui est marié avec une thaïlandaise.

    Là bas la copie est une industrie nationale

    mais la piraterie traditionnelle a de beaux jours devant elle avec tous ces états qui n’ont plus les moyens d’assurer la police chez eux ou alors qui n’existent plus que dans les capitales.

  2. Les artistes s’en sortent beaucoup malgré le (PIRATAGE)!!!
    Bonsoir.Le piratage,la sacem,les droits d’auteurs,les pauvres quel manque a gagné.Nous qui cotisons ,nous avons un job point barre!!!Les artistes sont invités sur des chaines de téloche,font de la pub,des films,des téléfilms,donne des interviews dans toutes sortes de médias,font du théâtre,font parler d’eux avec cette manie d’associations,écrivent des bouquins enfin ça et tous le reste!!!
    Nous nous avons recours a l’ANPE ou les boites intérimaires.Vue le cout de la vie on ne va pas les plaindres tout de même!!!Puis nombres d’entres eux sont tirés copains avec les politiques de tout bord!!!
    Bye,dure la vie d’artiste!!!

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