Plaidoirie des opérateurs économiques français devant Laurent Gbagbo pour leurs investissements.

Novembre 2004, date qui rappelle les évènements douloureux en Côte d’Ivoire qui ont sinistrés beaucoup d’entreprises notamment celles des français. Une crise dont la France avait été fortement indexée par les jeunes patriotes dirigés par Blé Goudé Charles. Les intérêts français ont été donc pris en partie.

La France avait décidé de rapatrier tous ces ressortissants pour une question de sécurité. Les avancées notables des accords récents de Ouagadougou ont permis de ramener progressivement la paix et la stabilité permettant aujourd’hui de renaître la confiance au sein de certains investisseurs. C’est ce qu’un groupe d’opérateurs économiques français était venu exprimer au Président ivoirien, Laurent Gbagbo.

Le Président qui a rappelé l’historique des rapports mis en mal avec Elysée d’avant Sarkozy a dit : « je ne suis pas un sous préfet nommé par la France en Côte d’Ivoire, je suis le Président élu par mon pays ». Le moment est venu de réaffirmer son attachement à la France,  « sous moi, il n y aura jamais de rupture, je vous dit parce que cela n’a aucun sens. ». La reconstruction du pays passe nécessairement par le dédommagement des opérateurs qui ont tout perdu dans cette guerre.

La France qui a tant investi dans ce pays ne peut pas se retrouver remerciée par les ivoiriens comme si de rien n’était. Il est normal que cette coopération étroite qui a tant existé entre ces deux pays puisse continuer pour le bonheur de tous. La visite récente de la société Bolloré est le signe d’une relation continuelle. La fermeture de ces entreprises a été plus néfaste pour les ivoiriens qui ont été nombreux à perdre leur emploi. Depuis 4 ans durant plusieurs familles ont été plongées dans la misère et la pauvreté. La crise alimentaire synonyme de la crise alimentaire a plus fait que accentuer la situation. La venue des investisseurs européens sera plutôt salutaire pour la Côte d’Ivoire.

Une réflexion sur « Plaidoirie des opérateurs économiques français devant Laurent Gbagbo pour leurs investissements. »

  1. ce n’est pas a l’etat d’indemniser ces entreprise
    Toute entreprise notemment dans des pays « dits à risques » se doivent d’avoir des assurances : que ces entreprises françaises se retournent donc contre leur assureurs. ce n’est pas les impôts des ivoiriens qui va « dedommager » ces entreprises .

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