Monsieur Nicolas Sarkozy s'arroge les pleins pouvoirs !

La fonction de Président de la République ne permet pas le privilége de s'occuper du choix des présentateurs de télévision. Cette nouvelle intrusion dans les médias, à l'heure ou la France traverse des zones de turbulence, me laisse pantois.

Julien Courbet courrouce-t-il le chef de l'Etat ?

Le quotidien le "Parisien", nous affirme, que lors d'une banale cérémonie de remise de décorations, le photographe Yann-Arthus Bertrand étant intronisé "officier dans l'ordre national du mérité", Nicolas Sarkozy a infligé une véritable volée de bois vert, à Patrice Duhamel (directeur général de France-Télévision), devant un parterre médusé par l'arrogance des propos. L'objet de la colére présidentielle, le transfuge Julien Courbet !

Personnellement j'ai un a-priori négatif pour ce type d'émissions racoleuses, Courbet étant érigé au statut d'apôtre des pauvres et des causes perdues.  De là à voir Nicolas Sarkozy se permettre de tels écarts, semblant vouloir dicter sa volonté, tel un despote moyennageux (..).

Une réflexion du Président m'amuse :

"IL FAUT REFAIRE LE SERVICE PUBLIC, DE HAUT EN BAS ET DU CIEL AU PLAFOND".

Il me semble que les subtilités de la langue de Molière échappent au chef de l'Etat (!). Un nouvel échange véhément, devant témoins. L'irascibilité du Président de la République est consternante, le dernier des soudards (!).

UNE INGERENCE INADMISSIBLE.

Ses prédécésseurs, que cela soit Chirac, Mitterrand, etc, n'ont jamais eu un tel comportement. Des affaires, certes, mais au vu de la proportion des couacs présidentiels, nous avons de quoi rester perplexes. Une impression malsaine, de voir l'Etat s'arroger les pleins pouvoirs sur les médias, le bon vieux temps de l'ORTF a ses nostalgiques (!).

Au lieu de poursuivre vos chimères, Monsieur Nicolas Sarkozy, il serait temps d'oeuvrer. A ce rythme assidu dans l'ingérence, vous donnez un aspect kafkaien à votre "politique", ne servant que les intérêts de vos amis du CAC 40. Atlantiste un jour, despote le lendemain (..). l'Histoire n'oublie pas les tyrans (!).

Le choix de Patrice Duhamel et de France Télévision n'a pas à être remis en question, par une quelconque volonté gouvernementale. Ou finira cette mascarade (..).