Le Tour de France, une nouvelle fois dans la tourmente. Après les deux coureurs espagnols controlés positifs, au tour du prodige transalpin de se faire prendre par la patrouille.
L'insolente facilité de ses deux victoires d'étape, le gonflant d'une certaine arrogance, n'était qu'un leurre. Une véritable culture du dopage, conduisant le peloton dans une nouvelle zone de turbulence et de suspiçion (..)
A 24 ans, Riccardo Ricco présentait toutes les qualités requises pour devenir dans les années a venir, un grand du peloton. Tout comme l'idole de sa jeunesse, Marco Pantani, le prodige tombe dans le piège de la facilité. Une conduite inqualifiable, surtout au vu du produit incriminé, un EPO de troisième génération, baptisé CERA pour Continuous Erythopietin Receptor Activator. Un nouveau produit, récemment mis sur le marché. L'agence française de lutte contre le dopage (AFLD) se montre particulièrement efficace, ce qui malgré ce nouveau scandale, pourrait marquer un tournant dans la détection des fraudeurs (..).Le quotidien l'EQUIPE annonçait la nouvelle et enchainait en nous présentant quelques réactions, bien explicites : JUAN COBO ACEBO : "Il y a des jours meilleurs. Si le contrôle positif est confirmé par la contre analyse, c'est une nouvelle terrible". ROMAIN FEUILLU : "J'ai entendu parler qu'un nouveau truc existait, qui était soi-disant indétectable, c'est donc une bonne nouvelle. Si les contrôles marchent et qu'on voit qu'il est le seul a l'utiliser, c'est positif. De toute façon, Ricco c'était quelqu'un d'arrogant, qui n'était pas apprécié dans le peloton. Maintenant, cela va peut être roulé moins vite". MARC MADIOT ; "DEHORS ! Toutes les années, il y a un discours, il y a des règles du jeu. On ne va pas s'appesantir sur un mec qui se fait attraper. Dehors les tricheurs". JOSEAN MATXIN FERNADES, le directeur sportif de SAUNIER DUVAL se montre courageux, malgré la cruelle déception, qui se lit dans ses yeux rougis par les larmes. La direction du Tour ayant autorisé son équipe a poursuivre la course, l'aventure pouvait se poursuivre. Fernandés retire son équipe sur le champ, et poursuit son œuvre, en suspendant "provisoirement" l'activité de son équipe, sur toutes les épreuves dans lesquelles elle était engagé. Une prise de responsabilité ferme et démontrant une réelle volonté d'en finir avec ces scandales à répétitions. J'espère pour Fernadés, que d'autres membres de son équipe ne se sont pas également fourvoyés dans une prise de produits dopants. La victoire du compagnon de chambrée de Ricco, Léonardo Piepoli, nous plonge dans le doute. Surtout que Ricco, claironnait sur Eurosport, une victoire de son co-équipier. De devin en pharmacien (..).
L'arrivée de ce nouveau produit, a quelques semaines des JO (..). Au vu des performances "dantesques" sur 100 mètres, et cela dans un court laps de temps, pourrait bien s'avérer pas si innocent et nous remémorer l'épisode Ben Johnson, dans une finale ou certainement peu d'athlètes peuvent se vanter d'avoir respecté les régles en vigueur, sept coureur en dessous de 10 secondes, le même jour, la même heure (..)
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A quand autant de contrôles dans les autres sports.
A quand autant de controles au Tricastin !!!!
Ricco le cobra qui se mord la queue!
Quelle drôle d’idée d’Aso d’inviter Liquidas, et Saunier-Duval au départ du Tour.
Pour rappel le manager des Saunier-duval, c’est Mauro-Gianetti un ancien champion du monde et ancien dopé?C’est quand-même fort de café
Comment-se fait-il que de gars comme Thevenet, Virenque et Jalabert commentent ou ont commenté des courses cyclistes organisées par Aso?
[u]Ceci dit sur le Giro il n’y a pas eu de cas de dopage, cela ce passe de commentaires!
[/u]
Libertus
Le Scandale
Michel toujours le même problème « le sport chimique » au faite Sarkozy il tourne a quoi
pour être aussi énervé ? 😉
« La victoire du compagnon de chambrée de Ricco, Léonardo Piepoli, nous plonge dans le doute. »
D’après les dernières nouvelles, ils devraient annoncer un 4ème cas de dopage cet après-midi. Un cas également chez les Saunier Duval (qui se sont vite retirés hier du TDF, et sont repartis pour l’Espagne ou la Suisse pour Piepoli sans attendre. Quelque chose à se reprocher?). On parle de Piepoli comme 4ème cas…Ce ne serait pas étonnant. La nouvelle devrait tomber d’ici ce soir d’après fr2.
Mauro-Gianetti n’est sûrement pas sans reproches non plus.
Thomas.
effectivement
Le licenciement de Ricco et Piepoli..Certainement le fameux 4éme coureur attrapé par la patrouille, d’ou l’anticipation de Saunier Duval.
Il se murmure que d’autres coureurs de cette formation seraient également suspectés, de quoi pencher vers certains qui désignent Mauro Gianetti en instigateur, au vu d’un passé pour le moins « sulfureux ».
Une victoire pour le Tour, malgré ce nouveau scandale. La transparence s’installe et il ne faut surtout pas oublier que le cyclisme est certainement le sport le plus contrôlé avec l’haltérophilie, donc il est quasi naturel d’y voir de nombreux cas de dopages, ce qui démontre la volonté d’éradiquer le dopage.
Foot, tennis, basket, rugby…
Michel
mascarades ou complot
[b]pour l’affaire Ricco,une enquete de la BBC epaule par un labo danois a trouve certains faits « etranges » a commencer par les methodes d’analyses plus que contestables du labo officiel de chatenay-malabry(inversion de culots,tests positifs declares negatifs et vice-versa,le grand bazar) ainsi que pour les 2 malettes « medicales » trouvees dans la chambre de l’hotel a Narbonne ou devait sejourner Ricco,probleme il n’y a jamais mis les pieds et qui a alerter les gendarmes? etrange.
[/b]
cloen
Au lieu de rapporter des rumeurs sans aucun fondement…
Leonardo Piepoli serait passé aux aveux, chargeant Ricco le LIEN :
http://www.sport24.com/cyclisme/tour-de-france/tour-de-france-2008/actualites/piepoli-aurait-avoue-1748998/
De plus l’affaire pourrait bien se révéler plus importante, un véritable dopage organisé. L’ancien cycliste Stéphane Heulot, qui fut également respon,sable des relations publiques, de 2005 à 2007, chez SAUNIER DUVAL, pense que Mauro Giantti et la culturte du dopage ancré en lui, est l’instigateur..
Nous apprenons égalment que Riccardo Ricco a tentéé de se soustraire au contrôle antidopage à Cholet, pour quelqu’un qui ne cesse de clamer son innocence..
Les deux fameuses mallettes lui étaient destinées..
Michel
pour michel – ilfaut arreter L HYPOCRISIE
Opinion
Tour de France: la mascarade Daniel Moreau, Médecin de famille
Audrey Laurin-Lamothe, Étudiante à la maîtrise au département de sociologie de l’UQAM
Nicolas Moreau, Chercheur au département de kinésiologie de l’Université de Montréal
Édition du mardi 22 juillet 2008
Mots clés : Tour de France, Dopage, Sport, France (pays)
On attendait le Tour de France du «renouveau». Néanmoins, en moins de 24 heures et par la faute d’un test antidopage positif (on parle ici d’érythropoïétine de troisième génération), Riccardo Ricco a ruiné l’image du Tour de France 2008, qui méritait pourtant davantage comme étiquette que celle du tour du «déjà-vu».
Situation cocasse pour cette compétition qui, il y a deux ans à peine (28 juillet 2006), vivait la même situation avec le vainqueur du Tour de France cycliste, Floyd Landis (positif au contrôle antidopage à la testostérone). Ces cas de dopage ne sont en rien inédits et s’inscrivent dans une série de scandales qui demeurent récurrents dans le sport cycliste (affaire Festina, mort de Marco Pantani, etc.), mais aussi dans d’autres sports professionnels, comme le baseball majeur (rapport Mitchell).
À qui la faute? Des commanditaires de plus en plus exigeants? Une médiatisation toujours plus accrue? Des spectateurs qui en demandent toujours plus? Depuis une vingtaine d’années que le monde sportif s’est professionnalisé, voire «spectaclisé», voilà les mêmes coupables désignés pour tenter d’expliquer le phénomène du dopage.
C’est oublier que la consommation de substances destinées à augmenter artificiellement le rendement est très ancienne et n’est donc pas contemporaine d’une professionnalisation des sports, même si sa médiatisation et sa financiarisation en ont sûrement accéléré le processus. De plus, il faut se pencher sur les structures et les acteurs qui permettent ce déploiement de la consommation (car, bien qu’on veuille en faire des cas uniques, il s’agit bien ici d’un problème généralisé). Performance, dépassement de soi, repoussement continuel de ses propres limites, épanouissement personnel, développement de l’estime de soi: toutes ces normes sont autant présentes dans le sport que dans la société. Elles constituent des vecteurs par lesquels les individus s’orientent dans leur vie quotidienne.
Laisser-aller ou prohibition
Si les mondes social et sportif sont donc intimement liés sur le plan des valeurs et des normes, il demeure un point de divergence fondamental: l’usage de médicaments ou de substances sanguines dopantes. Dans un cas, tout est permis (ou presque) sur le plan médicamenteux pour pouvoir répondre aux exigences sociales. Dans l’autre, pour les mêmes attentes, voire plus, on interdit quantité de substances.
Pourquoi attendons-nous tant des sportifs, alors que nous-mêmes nous sommes incapables de fonctionner sans recourir à quelques substances (suppléments vitaminiques alimentaires, médicaments psychotropes, boissons énergisantes, etc.)? Quelles sont les raisons de la légitimité de l’aspect déloyal du dopage sportif et de l’acceptation du dopage social, au-delà du mythe classiquement évoqué du sport comme idéal de pureté et de puissance?
En effet, alors que la sphère sportive demeure la jumelle de la vie sociale dans quasiment tous les domaines, la condamnation du dopage est un phénomène qui demeure spécifiquement lié au sport. Tout se passe comme si le sport tirait sa légitimé et sa beauté dans son interdiction de performer par l’utilisation de «pilules». Le «corps brouillon», matière inachevée, caractéristique des sociétés contemporaines, se doit ici d’être travaillé, modifié, amélioré «naturellement» sans un quelconque artifice.
Hypocrisie
N’est-on pas ici dans l’hypocrisie la plus totale? Pourquoi avoir des exigences envers les sportifs auxquelles nous ne répondons pas? L’argument du sportif comme modèle apparaît ici fallacieux, puisque tant d’autres modèles (domaine du spectacle, des arts, etc.) sont exempts de ces exigences. Ainsi, le sportif ne se détache pas de la nécessité d’un esprit sain dans un corps sain. Mais est-ce réellement sain de demander à un individu de parcourir 3000 kilomètres en trois semaines à plus de 40 km/h en moyenne? Est-il possible de réaliser cet exploit sans artifice? Rien n’est moins sûr.
Ainsi, nous devons arrêter et repenser le sport dans nos sociétés. Le cyclisme cristallise toutes les attentes, les dangers et l’impasse dans laquelle nous nous trouvons. Nous nous rappelons les propos du chroniqueur sportif Robert Frosi (Radio-Canada), qui osait courageusement poser la question de la législation du dopage afin d’éviter un dopage sauvage et risqué pour l’individu, ou encore proposer un sport dont les idéaux se situeraient ailleurs qu’à travers les rouages de la performance.
Par exemple, serait-il possible de faire des rencontres sportives un lieu de célébration et de rencontre avec l’autre? Nous ne prônons pas un dopage généralisé, mais bien une réflexion sur le sens du sport professionnel. À part les laboratoires antidopage qui vivent financièrement de ces tests, personne n’en sortira gagnant. Finissons-en avec cette mascarade, ce carnaval de félicitations qui, immanquablement, se termine par une vague d’indignations.
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