Retour sur Guy Môquet, mort d’être communiste

"Il n'était pas seul, Guy Môquet, à être fusillé !"

Invité à répondre aux questions des élèves du lycée professionnel Jean Moulin, à Port de Bouc (Bouches du Rhône), le député communiste local Michel Vaxès ne s'est pas gêné pour rétablir quelques vérités historiques.

"Il y avait 26 de ses camarades (pas compagnons ! Ndr) qui l’ont été aussi. Et qui avaient été désignés par le ministre français de l’Intérieur de l’époque. Il s’appelait Pucheu, on lui a apporté une liste d’otages qu’il était possible d’exécuter. Il y avait 200 noms et il a décidé de choisir 27 communistes". Autant pour nuancer le très réducteur "victime de la barbarie nazie" du conseiller de Sarkozy, Henri Guaino. Et concernant la déclaration du président …



 lui-même, "cette lettre de Guy Môquet, elle devrait être lue à tous les lycéens de France, non comme la lettre d’un jeune communiste, mais comme celle d’un jeune Français faisant à la France et à la liberté l’offrande de sa vie", Michel Vaxès en démontre toute l'absurdité : "Le combat de Guy Môquet, c’est le combat d’abord pour un autre ordre économique. Et celui-là ne peut pas être absent des raisons pour lesquelles est mort Guy Môquet. Puisque Guy Môquet est mort pour ces raisons-là !" Salutaire mise au point, surtout si l'on ajoute qu'elle s'opère devant des caméras de télévision, avec la journaliste qui enfonce le cou : "Michel Vaxès retiendra de ces rencontres le paradoxe entre célébration de Guy Môquet et choix politiques du président de la république, à l'heure où des acquis sociaux lui semblent menacés." TF1? France 2 ? Perdu : Canal Maritima, la télé locale de Martigues et Port de Bouc ! Deux villes il est vrai… communistes.

PS : reportage et interview à visionner en intégralité sur le site de la chaîne, 1mn 20 après le démarrage de la vidéo.