La politique étrangère de François Hollande ressemble de plus en plus  à celle de Nicolas Sarkozy. vladimir Poutine a raison de souligner que toutes les interventions étrangères dans des conflits internes, Afghanistan, Irak, Libye n’ont pas rapporté les fruits escomptés.


L’ OTAN : une succession d’échecs flagrants

 En Aghanistan où en est le statut de la femme ? Combien de fillettes sont effectivement scolarisées ? 

Les talibans attendent la fin du mandat otanesque pour reprendre le pouvoir et Karzai n’a pas renoncé au produit de la corruption. 

 

Les Libyens sont-ils plus heureux aujourd’hui dans un pays coupé en quatre avec AQMI qui s’est emparé de la manne pétrolière pour financer sa guerre de déstabilisation contre les états africains de la région subsaharienne ?

Le droit d’ingérence est un leurre pour attraper les bobos et les bisounours qui veulent imposer au reste du monde un modèle qui a fait faillite, qui produit de plus en plus de pauvres et de misère. HOLLANDE après SARKOZY ne pourra pas ébranler Vladimir POUTINE au point de pas user de son droit de veto. Il en sera de même avec la CHINE.

 


«Sur les visites d’Assad père et fils, je n’ai aucune responsabilité" !

François Hollande n’est pas un président ferme et il manque prodigieusement de finesse politique internationale.

L’intérêt d’une France bien représentée est le seul qui est important pour les  français de TOUS bords.

La remarque sans doute cinglante de Poutine sur les visites d’Assad en France appelait une réponse globale de géopolitique et de réal-politique. Elle a provoqué une réponse personnelle de Hollande : "Je n’y suis pour rien"… Quelle honte !

Comment accepter qu’un président de la République sensé être la voix de la France se contente de répondre pour lui-même ?…

Les journalistes auraient dû relever sévèrement cette absence de hauteur du Président de la République.

Au lieu de parler pour la France il parle pour lui-même et tout le monde est content…

 

 

Poutine n’est pas le "démocrate" que l’on voudrait qu’il soit, mais il n’est pas le tyran qu’une certaine intelligentsia française et russe aime à nous  faire croire. Il a redressé son pays, alors qu’il héritait d’une situation des plus compliquées. Aujourd’hui, il faut arrêter de parler de Poutine à travers le prisme de cette vision vieillotte que nous avons encore de la Russie. 

L’attitude de notre président face à lui ne relève pas de l’héroïsme face à un dictateur, comme certains admirateurs béats veulent le croire, mais de la plus parfaite inconscience face à un partenaire non-négligeable sur le plan international. 

Il va vraiment nous ridiculiser.