Plongée dans mes pensées

Je ne peux que saigner

Souffrir sans m’exprimer

Oppressée par tes rejets

 

J’essaie bien de temps en temps

Avec toi d’en discuter

Je voudrai tant te parler,

Et toi, tu refuses pourtant de m’écouter, et de plus en plus souvent.

 

Si un instant je te tends la main, avance vers toi,

Tu recules d’un pas.

Et ne te rend pas compte que pour ça,

A chaque instant je frôle le trépas.

 

Tu te déclares ouvert à toute discussion

Mais il faut que ce soit toujours toi qui aies raison

Tu soutiens que je me refuse à venir près de toi,

Mais ne crois-tu pas que je n’en ai réellement le choix ? 

 

Je voudrai que tu comprennes,

Qu’aujourd’hui j’ai grandi, changée, évoluée.

Que jamais plus je ne dirais « oui »

Accepterait sans raison ce que  tu me dis.

 

Non, je ne partirai pas cette fois-ci tête baissée,

Je ne me laisserai pas entraîner par ton opiniâtreté

Aujourd’hui c’est fini,

C’est au fil de mes pensées que je survis.

 

Libre de mes pensées,

Je ne veux plus être emprisonnée.

J’assure et te révèle

Qu’aujourd’hui je peux voler de mes propres ailes.

 

Et pourtant auprès de toi je voudrai réaliser mes rêves,

Partager mes peines.

C’est avec toi que je voudrai célébrer mes réussites,

Mais faudrait-il seulement pour cela que tu cesses ces fuites.

 

Vois-tu alors à quoi nous en sommes réduits ?

Alors que nous sommes tous deux si près,

Comment avons-nous pu tant nous éloigner ?

Tomber l’un et l’autre dans le déni … 

 

Prouver au monde que nous puissions nous détester,

Tout en continuant à si fort nous aimer ?

Ne crois-tu pas qu’il serait sage,

De cesser au moins pour cette fois nos enfantillages ?

 

Se comporter en adultes,

Ce n’est peut-être pas au final une si forte insulte.

Je t’aime et t’aimerai,

Malgré tout ce qui entre nous peut s’interposer.

 

Je sais qu’il n’était pas question de ça entre nous deux, entre nos cœurs.

Mais ne crois-tu pas qu’il serait temps de se remettre en question ?

Accepter nos tords, pour ne pas commettre de nouvelles erreurs ?

Je crois qu’on pourrait au moins essayer, puisque l’amour est devenu synonyme de rédemption…