Malgré les nombreux avertissements des experts du monde entier et cela depuis de nombreuses années, l’Homme a maintenu sans scrupule et dans l’insouciance la plus totale, une politique énergétique destructrice et inadaptée au bien-être de nos générations futures. Il faut dire qu’en évoquant des conséquences néfastes dans un avenir lointain, nos scientifiques manquaient forcement d’éléments véritablement persuasifs. Mais voilà que le futur est à nos portes et que les changements climatiques que l’on redoutait depuis plusieurs décennies vont finalement se produire. 

 

 

En effet, selon un nouveau rapport publié par la Banque mondiale le dimanche 23 novembre dernier et intitulé "Turn down the Heat, Confronting the New Climate Normal", certaines conséquences à venir du changement climatique, telles que les chaleurs extrêmes et la hausse du niveau des mers sont inévitables, et cela même si les gouvernements agissaient dans les plus brefs délais pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. 

 

Compte tenu des émissions passées et à venir émanant des centrales électriques thermiques et de nos pots d’échappement, la planète n’échappera pas à l’horizon 2050 à une hausse de pratiquement 1,5°C de la température moyenne par rapport aux niveaux de l’époque pré-industrielle, précise le rapport. 

 

Les températures moyennes ont déjà augmenté d’environ 0,8 degré depuis la révolution industrielle du XIXe siècle, et le niveau des mers devrait continuer à monter pendant des siècles, sachant que les vastes étendues de glace du Groenland et de l’Antarctique ne fondent que très lentement. De ce fait, et même si les températures ne devaient plus augmenter, le niveau des mers montera quoiqu’il en soit de 2,3 mètres dans les 2.000 prochaines années. D’autre part, les épisodes de chaleurs extrêmes devraient se multiplier influant logiquement et négativement sur le rendement des récoltes. 

 

Ce rapport s’achève néanmoins en rappelant une nouvelle fois que les conséquences les plus dramatiques du réchauffement climatique pourraient encore être évitées si de réels efforts étaient entrepris en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En espérant que cet avertissement grandeur nature soir plus à même de faire changer les choses que nous l’avons été jusqu’à présent !