Si l’on ne peut s’attarder ici sur les 400 employeurs français plébiscités dans l’enquête exclusive du journal Capital, ce nouveau classement publié la semaine dernière nous révèle toutefois les réelles motivations et préoccupations des salariés en terme d’emploi et de conditions de travail. Temps libre, salaires, ambiance de travail et pression hiérarchique, cette enquête qui se veut à la fois exhaustive et pertinente puisque basée sur l’opinion des salariés eux-mêmes et non plus sur des statistiques économiques souvent discutables, dénote de tendances parfois surprenantes.
Pour réaliser cette enquête, le journal Capital et l’institut Statista ont contacté plus de 30.000 personnes dont 10.000 étaient membres d’entreprises de plus de 500 salariés. "Grâce à leurs réponses, nous avons classé les sociétés avec une note sur 10. Les 400 premières ont toutes obtenu plus de la moyenne, la meilleure atteignant 9,47, la moins bonne 5,69", explique Camille Simon, chargée d’études chez Statista.
Les vingt premières entreprises du classement (pour ne citer qu’elles) rassemblent dans l’ordre L’Oréal, Airbus, Procter, Dassault, Channel, Secma, Apple, Sanofi, l’Occitane, Thalès, RTE, Airbus Helicopters, APRR, Celio, Turbomeca, BASF France, Eurotunnel, Aéroport de Paris, EDF et ERDF.
Interrogés de manière anonyme sur la politique de ressources humaines de leur entreprise et des entreprises concurrentes évoluant dans le même secteur d’activité, les sondés ont ainsi pu s’exprimer sur les différents avantages en nature appréciés au sein d’une entreprise et sur l’atmosphère de travail qui y règne. Cette dernière donnée est en effet fondamentale et contrairement à ce que l’on pourrait croire, les ambiances de travail décontractées ne sont pas toujours les plus plébiscitées par les salariés. En plaçant des groupes comme L’Oréal, Procter ou Airbus en tête du classement, l’enquête nous révèle en effet que les salariés ne sont pas contre une certaine pression professionnelle à condition d’être rémunéré en conséquence et d’entrevoir de véritables perspectives d’évolution professionnelle.
Dans le détail, les entreprises qui embaucheront le plus en 2015 comme L’Oréal (550 recrutements prévus), Total (1.500 recrues annoncées) et EDF (5.000 embauches supplémentaires cette année) sont évidemment en bonne place. Notons d’ailleurs la domination du groupe EDF dans le secteur de l’énergie qui occupe avec RTE France et ERDF les trois premières place du classement par secteur. L’électricien, largement plébiscité par les salariés, semble convaincre par des conditions de travail des plus avantageuses. Pas de forfait jours pour les cadres aux 35 heures, des semaines de 32 heures encore possibles pour une partie du personnel (12%), un emploi quasiment garanti et l’électricité à prix réduit, autant de bénéfices qui lui permettent de fidéliser sur le long terme ses collaborateurs.
D’un point de vue plus général, les entreprises du secteur énergétique sont relativement bien représentées. Le groupe Total par exemple jouit d’une bonne réputation auprès de salariés en raison de salaires supérieurs à la moyenne et de conventions collectives avantageuses.
Le secteur des cosmétiques est lui aussi très présent et regroupe, outre L’Oréal et Procter cités plus haut, Channel, l’Occitane, Christian Dior ou Yves Rocher. Des marques prestigieuses qui justifient généralement des salaires plus élevés de 10 à 15% mais également une forte pression au quotidien.
Le classement de Capital détaille également entre autres, les secteurs aéronautique, métallurgique, touristique (restaurations et hôtellerie), de l’immobilier, de la chimie ou des transports.
Pour qu’une entreprise qui n’est pas L’Oréal puisse survivre en ces temps de crise, il est nécessaire qu’elle s’adapte aux nouvelles technologies, comme par exemple le cloud computing ( https://www.wimi-teamwork.com ) qui permet aux entreprises de stocker leurs données et d’avoir accès à leurs travaux n’importe où afin d’optimiser leur efficacité!