La Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) a réclamé une enquête vendredi après que des islamistes eurent affirmé lors de leur procès à Tunis avoir été torturés, et a demandé à la justice d’infirmer un jugement condamnant à mort deux des accusés.

La FIDH, la Ligue des Droits de l’Homme, le barreau de Paris et le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ont  souligné que la « lutte contre le terrorisme, légitime et nécessaire » ne pouvait en « aucun cas s’affranchir du respect des droits de l’Homme« .

Deux salafistes tunisiens ont été condamnés à mort en première instance, en décembre, lors du procès de 30 personnes, accusées d’être impliquées dans des accrochages armés survenus en décembre 2006 et janvier 2007, au sud de Tunis, et ayant fait 14 morts. Le procès en appel se tient à Tunis et la cour devrait rendre son verdict le 19 février. « Tous les accusés auditionnés ont déclaré que c’est à la suite de séances de torture qu’ils ont avoué les faits qui leur sont reprochés« , ont indiqué les organisations dans un communiqué.

« Après que l’un d’eux a évoqué les sévices qu’il aurait subi, provoquant l’émoi dans la salle, un renvoi d’audience a été brutalement ordonné. Le 12 février, à la réouverture des débats, un autre accusé a par ailleurs déclaré avoir subi des tortures de nature sexuelle« , ajoute le texte.

Les signataires de ce texte « appellent les autorités tunisiennes à enquêter immédiatement sur ces allégations conformément à l’article 12 de la Convention des Nations unies contre la torture (CAT) ratifiée par la Tunisie« . La FIDH et les autres organisations signataires « au regard des nombreuses irrégularités ayant entaché la décision de première instance, appellent la Cour d’appel à infirmer celle-ci« . (AFP – PARIS, 15 fév 2008)

La Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) a réclamé une enquête vendredi après que des islamistes eurent affirmé lors de leur procès à Tunis avoir été torturés, et a demandé à la justice d’infirmer un jugement condamnant à mort deux des accusés.

La FIDH, la Ligue des Droits de l’Homme, le barreau de Paris et le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ont  souligné que la « lutte contre le terrorisme, légitime et nécessaire » ne pouvait en « aucun cas s’affranchir du respect des droits de l’Homme« .

Deux salafistes tunisiens ont été condamnés à mort en première instance, en décembre, lors du procès de 30 personnes, accusées d’être impliquées dans des accrochages armés survenus en décembre 2006 et janvier 2007, au sud de Tunis, et ayant fait 14 morts. Le procès en appel se tient à Tunis et la cour devrait rendre son verdict le 19 février. « Tous les accusés auditionnés ont déclaré que c’est à la suite de séances de torture qu’ils ont avoué les faits qui leur sont reprochés« , ont indiqué les organisations dans un communiqué.

« Après que l’un d’eux a évoqué les sévices qu’il aurait subi, provoquant l’émoi dans la salle, un renvoi d’audience a été brutalement ordonné. Le 12 février, à la réouverture des débats, un autre accusé a par ailleurs déclaré avoir subi des tortures de nature sexuelle« , ajoute le texte.

Les signataires de ce texte « appellent les autorités tunisiennes à enquêter immédiatement sur ces allégations conformément à l’article 12 de la Convention des Nations unies contre la torture (CAT) ratifiée par la Tunisie« . La FIDH et les autres organisations signataires « au regard des nombreuses irrégularités ayant entaché la décision de première instance, appellent la Cour d’appel à infirmer celle-ci« . (AFP – PARIS, 15 fév 2008)

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