Le débat fait rage. Le travail du dimanche est un pavé dans la marre de la politique menée par le gouvernement actuel. Aux dernières nouvelles, on s’orienterait vers 10 dimanches autorisés contre 5 auparavant.

Mais il existera toujours quantité de dérogations pour contourner la loi. Alors, la situation risque donc de perdurer.

Au fond, où se situe le nœud du problème ?

Certes nous sommes dans une remise en question des acquis sociaux mais le contexte est relativement différent. L’économie du pays s’apprête à subir une secousse sismique considérable et les écarts entre les classes vont se creuser.

En fait, le maître mot de ce débat est le « libre choix ». Travailler le dimanche, oui mais sans obligation de l’employeur. Tout doit être fondé autour du volontariat.

 

Car travailler le dimanche est tout d’abord d’un apport financier non négligeable. Le coût de l’heure est majoré.

 

De plus, il peut proposer des perspectives alléchantes. Comme la possibilité de récupérer le mercredi (jour de repos) afin de partager par exemple des activités sportives ou familiales en général. De plus, ce jour est judicieusement placé puisque les banques et autres administrations publiques ou privées sont ouvertes en semaine. Cela peut donc représenter un avantage.

 

D’un autre côté, cette possibilité va progressivement glisser vers la contrainte. Car le vrai problème n’est-il pas le niveau des salaires qui aujourd’hui ne permet plus de subvenir aux besoins ?

Ainsi, les travailleurs pris à la gorge par l’augmentation des prix se retrouvent à travailler le dimanche et à cumuler plusieurs jobs, non-stop, négligeant leurs propres enfants et alimentant une future misère inéluctable.

 

En bref : le travail du dimanche est l’arbre qui cache la forêt.