Ce soir, à minuit il sera 1h…gni? Et oui, année après année s'accumule un retard de l'ordre du centième de seconde entre le temps legal et le temps réel.

Jusque là, pas de quoi affoler votre pauvre petite montre tic-tac…en revanche, pour les domaines des finances, de la géolocalisation ou de l'aérospatiale nécessiteront une synchronisation de certaines applications sensibles. Un satellite peut parcourir plusieurs kilomètres en une seconde, donc on imagine bien Paris se retrouver à Achen si les satellites GPS sont décalés! En revanche, le bug des systèmes informatiques ne devrait pas être invité à la fête : depuis 1972 il y a eu 23 rectifications …sans aucun incident.

 

 

 

 


Ce décalage est lié à des phénomènes astronomiques (rotation de la terre, vents solaires), géologiques (action entre le noyau et le manteau terrestre) ou marins (mouvements des marées).

L'ajout d'une seconde intercalaire permet de faire coïncider à 0.9 seconde près le temps légal UTC – établi en 1972 – et celui fondé sur la rotation de la Terre.
Ces secondes intercalaires, ajoutées dans la dernière seconde du 31 juin ou du 31 décembre, sont décidées par le Service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence (International Earth Rotation Service). La synchronisation est à la charge de chaque pays. En France, c'est le le Laboratoire national de métrologie et d'essais – Système de Références Temps-Espace (LNE-Syrte) de l'Observatoire de Paris qui doit remettre les pendules à l'heure.

A cause de l'heure d'hiver française, ce changement s'effectuera entre minuit et 1h le 1er janvier 2009, et non à la dernière seconde de l'année 2008.

On nous avait annoncé le bug du 9 septembre 1999 (9/9/99), celui de l'an 2000, et maintenant celui de 2009…à quand le prochain?