Tolérance zéro.
Le nouveau président ne veut pas d’amnistie pour les infractions au code de la route et souhaite même dépénaliser les infractions de stationnement.
« Après la grâce présidentielle, le coup de P… présidentiel ».
L’Elysée ne semble pas vouloir amnistier les chauffards. Même pas les entorses au stationnement. Et encore moins les amendes impayées.
Aucune clémence n’est envisagée pour les infractions du code de la route. Cette volonté, à priori très impopulaire rompt avec le passé.
Jacques Chirac, en 2002, avait amnistié les contraventions de stationnement non dangereux.
Mais alors que le nombre de tués sur les routes a augmenté depuis décembre 2006 (+8,1% au mois d’avril), la tolérance zéro est de rigueur pour le nouveau président de la République, qui l’avait d’ailleurs annoncé durant sa campagne. Seule issue de secours pour les automobilistes qui pensaient faire “sauter“ quelques PV : les parlementaires.
Selon le journal Auto Plus, deux tiers des députés seraient prêts à une amnistie. « Impensable », renchérissait l’Elysée, jeudi au quotidien 20minutes.
Mais ce n’est pas tout, selon une lettre adressée le 19 avril dernier par Nicolas Sarkozy au président des autorités de transports (Gart), Nicolas Sarkozy pourrait proposer aux maires de « dépénaliser les infractions de stationnement sur voirie ». Une proposition somme toute anodine mais qui pourrait avoir de lourdes conséquences.
En effet, dans ces villes, les amendes ne seraient plus dressées par la police mais par des sociétés à qui cette tâche serait reléguée. On imagine déjà les pressions des entreprises pour obtenir ces juteux contrats publics. Pour autant, 62% des maires seraient favorables à cette proposition, si l’on en croit l’enquête Parkopolis.
Forcément, les recettes reviendraient aux municipalités qui pourraient alors les consacrer directement à leur politique de transports en commun. Au moins, les pervenches n’auront plus à rougir : leur politique de quotas sera reconnue, voire encouragée…