Après les couacs gouvernementaux, voici venu le temps de la friture entre Nicolas Sarkozy et son gouvernement d’une part et les parlementaires UMP d’autre part.
Ainsi, l’adoption surprise d’une motion de procédure communiste défendue par André Chassaigne, le même qui avait déjà provoqué des remous avec son amendement, a seulement une voix (136 voix contre 135) grâce à la mobilisation de l’opposition et surtout l’attitude ambigüe des députés UMP.
La motion de procédure est techniquement mineure. Elle portait sur l’opportunité de débattre le texte. La victoire des anti-OGM est donc tout autant mineure. Mais son adoption est symbolique du malaise de la majorité. Certains députés UMP n’étaient pas mobilisés, mais d’autres sont farouchement opposés à ce texte.
Matignon a décidé de passer en force en convoquant la commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs afin de revenir au texte adopté par les sénateurs. Position étonnante alors que le même gouvernement prétend vouloir renforcer le rôle du Parlement, dans le cadre de la réforme des institutions. En effet, en voulant reprendre le même texte que celui qui a été retoqué par la motion de procédure, le gouvernement montre son profond mépris du Parlement. Comme son mépris du Grenelle de l’environnement, de la santé et des Français.
Jérôme Charré
Après les couacs gouvernementaux, voici venu le temps de la friture entre Nicolas Sarkozy et son gouvernement d’une part et les parlementaires UMP d’autre part.
Ainsi, l’adoption surprise d’une motion de procédure communiste défendue par André Chassaigne, le même qui avait déjà provoqué des remous avec son amendement, a seulement une voix (136 voix contre 135) grâce à la mobilisation de l’opposition et surtout l’attitude ambigüe des députés UMP.
La motion de procédure est techniquement mineure. Elle portait sur l’opportunité de débattre le texte. La victoire des anti-OGM est donc tout autant mineure. Mais son adoption est symbolique du malaise de la majorité. Certains députés UMP n’étaient pas mobilisés, mais d’autres sont farouchement opposés à ce texte.
Matignon a décidé de passer en force en convoquant la commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs afin de revenir au texte adopté par les sénateurs. Position étonnante alors que le même gouvernement prétend vouloir renforcer le rôle du Parlement, dans le cadre de la réforme des institutions. En effet, en voulant reprendre le même texte que celui qui a été retoqué par la motion de procédure, le gouvernement montre son profond mépris du Parlement. Comme son mépris du Grenelle de l’environnement, de la santé et des Français.
Jérôme Charré
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