Vous les connaissez déjà, vous avez plus ou moins souvent eu le plaisir de les lire sur c4n, vous les appréciez  sans doute…

Mais savez-vous que certains de nos rédacteurs ont vraiment franchi le pas qui sépare l’amateur du romancier « pour de vrai » ?

D.Dutilloy, Minddrop, O.Bonnet , JPLT007, A.Locussol, Le candide, Nathalie M., P. Rouply, R.Matabosch cette semaine ….tous ils accompagnent ou ont accompagné c4n, et se sont lancés un jour dans l’aventure de l’écriture,   avec succès puisque tous ont publié un , voire plusieurs livres….

C’est sans doute une grande fierté pour le site de les compter parmi ses collaborateurs et d’avoir , parfois donné le petit coup de pouce utile …

C’est aussi , je trouve , très stimulant pour nous tous qui avons fait de ce site citoyen notre lieu d’expression privilégié.. En tout cas, moi , cela me donne  de l’espoir : qu’en cette époque où les images sont reines  il y ait encore des « fêlés du verbe » !

Bravo , madame, messieurs , je salue votre courage , votre persévérance  et bien sûr votre talent !

Et tiens , allez , en voilà encore un …Eh oui ,  aujourd’hui j’ai appris une bonne nouvelle  et je veux la partager avec vous …

Jacques Monnet , vous connaissez ?

Sur c4n , il est l’auteur de petits billets caustiques , où son impertinence et sa verve font merveille quand il s’en prend à  quelques uns des problèmes de notre société que l’actualité met en lumière  ou analyse avec sérieux les travers de notre époque …

C’est aussi l’auteur de plusieurs romans ou essais parus dans une petite maison d’édition favorable aux  débutants , où  certains d’entre vous auront peut-être comme moi découvert et apprécié  «  Jérusalem again » ou « rue des Dames indignes » …

Eh bien la bonne nouvelle  c’est que nous pouvons  dès aujourd’hui trouver chez Edilivres  la nouvelle œuvre de Jacques  « la mondialisation peureuse » qui vient d’être imprimée et se trouve donc disponible chez son éditeur…

Cette sortie attendue m’a donné envie  de vous parler de son auteur ,  de vous faire découvrir son parcours personnel , un peu de sa personnalité   et surtout de vous communiquer  l’envie d’ouvrir ses livres , en particulier ce petit dernier  qui nous parle si bien des périls de notre monde et des peurs qui nous assaillent souvent …

Mais qui est Jacques Monnet ?

                                                              

Il est né en 1945 à Chambéry dans le modeste foyer d’un employé de bureau  de la SNCF  et d’une maman qui se  consacrait aux soins du ménage et à l’éducation de ses enfants  comme le firent nombre de femmes de cette époque . Il fut un élève studieux  , et fréquenta sans enthousiasme excessif, au lycée de Chambéry , les classe de mathématiques élémentaires et maths géné..Bachelier, il se tourna ensuite vers la philosophie  et le français

De son père flûtiste et même professeur de flûte, Jacques n’a pas  recueilli un don pour la musique !  Mais de sa tante, enseignante  qui pourvoyait largement à ses besoins littéraires , il hérita d’un amour profond pour la lecture et le français et d’un désir d’écrire permanent , produisant dès son adolescence , poèmes , sonnets et vers libres  et à 20 ans son premier roman !

Cette inclinaison jamais démentie envers les mots et la littérature , jointe à une autre passion juvénile , celle des voyages influença ses choix de vie  et nous le retrouvons  dans plusieurs pays étrangers ( Cameroun, Colombie britannique , Yémen , Israël puis Madrid)  où il enseigna successivement la philosophie puis le français langue étrangère …Pour terminer une carrière riche en dépaysements comme conseiller d’éducation au lycée de St Germain en Laye  , près de Paris .

Il habite maintenant dans la banlieue parisienne , au bord de la Seine , profitant avec bonheur de la proximité culturelle de la ville Lumière où il suit des cours  au Louvre , visite des musées et des expositions, meublant sa retraite sereine de paisibles bonheurs, où la lecture et l’écriture, tiennent une grande place  et activant ses neurones par l’exercice du Bridge et la compagnie de ses petits-enfants …

« La mondialisation peureuse »  est un court essai  de 94 pages qui se lit avec facilité  et nous apporte le plaisir de nous croire , pour une fois, quelque intelligence !

Ce qui m’a frappé en effet dans cet ouvrage, c’est la simplicité du propos …Loin du verbiage technico-politique de l’énarchie, Jacques Monnet  se livre à un certain nombre  de réflexions citoyennes  d’une grande liberté de ton  pour tenter de nous expliquer nos peurs , nos défiances, nos rejets devant ce monde qui a pris une tournure si complexe que le moindre problème nous dépasse..

Sans aucun doute, vous êtes vous souvent demandé  vous-même : mais que se passe-t-il , qu’allons-nous devenir, où va notre pays , notre monde , nos systèmes, pourquoi, comment , que puis-je y faire …. Et malheureusement les crises financières, sociales, politiques , morales ou religieuses qui s’abattent  sur ce nouveau siècle  deviennent pour chacun d’entre nous terriblement anxiogènes , générant stress, angoisses, repliement sur soi , xénophobie, etc, etc…

                         

L’incompréhension est générale et plus nous avons d’informations dans notre environnement , plus notre esprit s’embrouille … Ressentez-vous cela aussi ? 

C’est pourquoi notre auteur s’est donné pour objectif de nous aider à sonder les sources de nos craintes  pour mieux les surmonter, à gratter le vernis qui peu à peu a recouvert nos vies personnelles, sous une couche d’insensibilité, de peur , de solitude, déposée là ,jour après jour, par la société, les experts , les politiques …ceux qui savent tout mieux que nous !

Il nous présente «  le ressenti d’un citoyen ordinaire face à la mondialisation… »..espérant «  sans prétendre être exhaustif, nous proposer de découvrir celles qui nous semblent les plus proches des siennes pour mieux nous en protéger et les surmonter »..

Cette approche simple, faite dans une très belle langue, poétique et aux images fortes , c’est ce qui a touché la lectrice lambda que je suis … Concernée par ses propos ,  et comprenant enfin pour une fois  ce qu’on voulait bien m’expliquer :  pourquoi le stress nous submerge dès qu’on pose le pied par terre, pourquoi nous passons notre vie à courir , pourquoi on se sent toujours coupables, mauvais parents, mauvais conducteurs, mauvais consommateurs, mauvais…j’en passe et des meilleures !

Mais comprenant aussi que la terre que j’avais appris à aimer pour sa beauté , son harmonie  et ce toit sécurisant qu’elle mettait au-dessus de ma tête n’était en réalité qu’un minuscule et fragile point d’un univers dont jamais je ne connaîtrai la globalité …. La connaissance de cet univers  mettant à mal au passage  un certain nombre de croyances, de convictions ou de certitudes…

En quelques chapitres allègres , fourmillant d’exemples très concrets Jacques Monnet analyse tour à tour le rôle de l’histoire , de ses douleurs , de ses pesanteurs , mais aussi du cheminement qui nous a conduit à un meli-melo de peuples, de cultures, d’habitudes, souvent bien déroutant…

Mais aussi  les aléas de la lente , si lente construction de l’unité européenne,  l’arrivée insensée dans nos vies d’une accélération  sans cesse plus grande du temps, temps de vivre, temps de travailler, temps d’informer , temps qui n’est plus du tout à taille humaine …Passant en revue  la santé, l’énergie, la communication, les valeurs devenues boiteuses et même l’individu oubliant la solidarité pour devenir « individualiste » , voilà qu’au fil de ses observations de simple bon sens il décortique pour nous  toutes les frayeurs qui sont tapies au fin fond de nos esprits , les faisant jaillir en pleine lumière pour permettre peut-être, qu’elles s’y brûlent les ailes …

Car Jacques Monnet est un homme optimiste ! Et son texte généreux déborde d’un ardent désir de nous convaincre que tout n’est pas perdu , que nous avons tort de nous désespérer .

Sa conclusion « provisoire et en devenir » s’en ressent !  

A notre grand soulagement de lecteur, il croit fermement  et il nous le dit que l’homme est  capable  de triompher des défis qu’il a dû affronter au cours des âges , qu’ils s’appellent « millénarisme, grandes épidémies, guerres et conflits ou simplement peur du loup… ».

Le déclin d’un pays ne lui semble pas inéluctable  mais c’est en nous qu’il faudra puiser la force de « refonder des solidarités, des associations, trouver des formules pour polariser nos énergies  et développer des qualités » qu’on a voulu nous enlever !

 

Si notre jeunesse prend à bras le corps ces technologies qui lui sont familières, et met en œuvre l’innovation et l’imagination dont elle est capable alors le reste suivra  pourvu que l’amour soit au rendez-vous et que nous en usions sans modération pour tuer la peur !

Si comme moi vous aviez besoin d’être rassurés, si vous souhaitez mettre un peu de drôlerie, d’optimisme dans vos vies , si vous avez envie de comprendre pourquoi les français sont les champions de la consommation  d’anxiolytiques  et d’anti dépresseurs , allez croyez-moi n’hésitez pas , procurez-vous vite ce petit livre plein de courage et de vitalité …Vous ferez au moins deux heureux , vous-même , si, si et son auteur qui n’écrit que pour le plaisir de partager sa réflexions avec ceux qui …  « le valent bien » !!

« La mondialisation peureuse «  de Jacques Monnet   est désormais en vente :

Edilivre Editions APARIS

175 Bd Anatole France

93200 Saint DENIS

TEL : 01.41.62.14.40

www.edilivre.com