selon le rapport PISA de 2012.
Voir, Qu’est-ce que le rapport PISA.
sur l’enquête de 2009 publiée en décembre 2010.
On peut dire que rien n’a changé en trois années. En 2009 l’enquête sur les capacités scolaires des collégiens de 15 ans montrait qu’ils étaient moyens et que l’éducation était déjà inégalitaire. La France était notée en 2009 sur l’échelle mathématique à 497 points et l’Allemagne pour une comparaison à 513. En 2012 La France est notée à 495 et l’Allemagne à 514. Voir les références, PISA 2009, ici, et PISA 2012 ici.
La note de la France est de 2 points inférieure à l’Allemagne 495 pour 497 tandis que l’écart avec elle s’est accrut de 3 points, 19 en 2012 pour 16 en 2009. Regardons la compréhension de l’écrit, 2009, 497 Allemagne, 496 France, en 2012 Allemagne 508, France 505, l’Allemagne a gagné 11 points et la France 11 points.
Il n’y a pas de catastrophe comme la presse et les médias le clament entre deux pays européens de cultures voisines. Que l’Allemagne soit mieux classée que la France c’est exact mais qu’est-ce cela signifie dans la politique éducative ? L’Allemagne est libérale depuis deux mandats CDU, de même que la France deux mandats de droite. Il faudrait voir si ces tests reflètent bien l’enseignement sur l’ensemble de son territoire, tandis que notre république impose l’uniformité éducative nationale. L’Allemagne de l’Est est la partie pauvre. Pauvreté signifie misère, même à l’école.
Est-il donc possible de comparer l’éducation Française à celle de l’Allemagne sur un test des collégiens à 15 ans ? De même est-il possible de comparer nos petits cerveaux à ceux des coréens pour qui le culte du bachotage est poussé au paroxysme ? Quand j’entends et je lis la position des enseignants et des parents contre les rythmes scolaires mis en place par ce gouvernement, je me dis, mais avec de telles incohérences avoir 495 points en maths c’est très bien. Si l’on veut que nos enfants soient meilleurs il faut qu’ils travaillent plus, mais paraît-il, ils sont fatigués les petits choux. Avec des parents qui privilégient leur confort à l’éducation de leurs enfants, rien d’étonnant qu’ils se fatiguent pour une demi journée d’activité scolaire en plus. L’éducation d’enfants est quelque chose de sérieux, il semble que la France l’ait oublié
Ce sont des collégiens de 15 ans, c’est différent du primaire, mais c’est au primaire que l’on forge l’enfant. J’ai été scolarisé 5 jours pleins par semaine et je n’en suis pas mort ! Je ne connais qu’une chose, pour apprendre il faut travailler sans que ce soit un bachotage stérile qui consiste à répéter ce que l’on a appris. La compréhension d’un enseignement doit montrer que l’on est capable d’en faire l’application, et non de répéter bêtement. Cela implique aussi que les enseignants soient à la hauteur pour le faire comprendre à leurs élèves, ce dont je doute, d’autant plus que j’en eu la preuve lors de l’éducation de mes enfants. Ce qu’il faut c’est que l’enseignant soit capable d’étendre la théorie à l’application matérielle de ce qu’il enseigne pour que l’enfant en voit le trait d’union. Mais, est-ce que nos enseignants sont capables de le faire ? C’est la question ? Ceux qui ont de l’imagination, qui savent rendre un enseignement captivant ont de bons résultats scolaires, et ceux qui se contentent de dire sans faire comprendre ont de mauvais résultats.
L’autre point très important, et on ne le dira jamais assez est l’investissement des parents pour aider leurs enfants. On sait que les enfants d’enseignants et de catégories sociales aisées qui ont reçu une culture ont des enfants parmi les meilleurs. Le climat familial est donc fondamental au développement intellectuel de l’enfant. Dans les banlieues ouvrières ou le mal vivre domine avec le chômage et ou, il est bien connu que ces enfants n’ont pas les meilleurs enseignants, le niveau scolaire est faible. Que peut faire une mère quand son enfant décroche à l’école et qui y va par obligation quand il lui répond, à qui sert d’apprendre quant on ne trouve pas de travail ? Et l’enfant descend au pied de son immeuble pour jouer avec ses copains au lieu de prendre un livre. Les exemples ne manquent pas ou des adultes diplômés sont sans travail depuis très longtemps. Habiter dans ces banlieues est déjà un handicap. Ce n’est pas en arrosant de crédits l’éducation nationale que l’on réussira à augmenter la valeur scolaire de nos enfants. Il faut d’abord résoudre la misère, et éduquer les parents. Pourquoi les collégiens coréens ont les meilleurs résultats, indépendamment du bachotage, par ce que leurs parents ont conscience que de leur réussite scolaire dépend leur avenir.
Le problème est même plus profond, il est celui de notre société multiculturelle avec des enfants d’immigrés qui ne savent même pas lire. Il faut lire mon article cité en référence. Lorsque l’on entend le langage de certains adultes cagoulés on reste épouvanté devant le fait qu’ils apparaissent en dehors de la société, ils n’ont aucune chance de voir leur situation s’améliorer. Le rapport PISA, est ignorant de ces conditions sociales, alors que vaut-il pour nous ?
Ce qu’il faut aussi voir ce que feront ces collégiens lorsqu’ils seront adultes par ce qu’à 15 ans la maturité du cerveau n’est pas terminée. De plus, il y a des cerceaux plus lents que d’autres donc la connaissance évolue constamment, et l’on a remarqué que le bachotage est contre productif à inspirer de l’ouverture d’esprit.
Je ne veux pas dire que ce test PISA n’est pas représentatif de la valeur éducative d’un pays, mais il est prendre avec précaution donc ne pas jeter la France aux orties. Que la France recule sur des tests faits à 15 ans, c’est ce que dit PISA, mais ensuite, que devient le niveau de ces enfants ? Combien sortent de la masse, le rapport PISA ne dit rien. La France offre l’avantage d’étudier toute sa vie, a-t-on c’est avantage ailleurs ? NON.
Ce qui me paraît plus intéressant c’est l’écart entre les bons élèves et les moins bons. Il marque l’inégalité et l’insuffisance de notre enseignement. Sur PISA 2012 en maths 22 % des élèves sont sous le niveau 2 et 12,9 % sont au niveau 5 et 6, pour la France, tandis que pour l’Allemagne 17,7 % sont sous le niveau 2 et 17,5 % sont au niveau 5 et 6. Les inégalités du savoir à 15 ans sont moindres en Allemagne qu’en France.
Les données PISA de 2009 ne sont pas identiques à celles de 2012 pour faire une comparaison parfaite. Le pourcentage de collégiens de niveau 2 et au dessous, est pour la France de 24 pour les garçons et 16 pour les filles ce qui donne en gros 20 %. Pour l’Allemagne c’est 24 et 13 soit 18,5 %. Il n’est pas donné de pourcentage pour le niveaux le plus élevé, mais un gradient socio-économique. Pour la France le gradient des collégiens est de 51 et pour l’Allemagne il est de 44. Cela signifie que partant du niveau 2 et au dessous, l’écart avec le niveau le plus élevé était plus grand pour les collégiens français que pour ceux Allemands en 2009. France et Allemagne étant tous deux dans la Moyenne de l’OCDE. Si l’on se rapporte à la résilience, la capacité d’adaptation, en 2009, des collégiens allemands était supérieure à la moyenne et celle des français se trouvait dans la moyenne.
En conclusion, rien n’a changé entre 2009 et 2012, notre écart avec l’Allemagne s’est maintenu.
Que faudrait-il faire, tout d’abord réduire les inégalités sociales, et chômage, puis accroître l’enseignement des zones défavorisées par de meilleurs enseignants mais aussi augmenter la durée des cours, et réduire les vacances.
Peut-être aussi qu’il s’agit du résultat des préceptes de nivellement par le bas si chers au « mammouth » à l’insu de son plein gré ?
« » » »accroître l’enseignement des zones défavorisées par de meilleurs enseignants » » » » »
oui c’est ça il faut trouver des mercenaires…
car plus personne ne veut y aller pour enseigner dans ces endroits….