Murat est une ville incontournable dans la partie du Cantal où je me trouve. Elle est située à une vingtaine de kilomètres de mon lieu de vacances et 40 minutes de trajet à faire. Parce que par ici, on parle de temps de trajet et non de kilomètres (il faut que je m’y fasse).
Nous arrivons donc en bas de la vieille ville surplombée par une statue de Sainte Anne imposante, qui domine et protège la ville.
La vieille ville est escarpée puisque installée sur un piton rocheux visible de très loin.
Une fois garés à l’ombre des tilleuls odorants, nous montons les ruelles en pente écrasées sous le soleil. Pourtant aujourd’hui, il ne fait que 27° mais le temps est un peu orageux et l’air manque.
Les ruelles sont étroites, souvent en sens unique pour faciliter la circulation et le passage des piétons ; certaines se terminent même en escalier. On a l’impression que les maisons sont les unes sur les autres tellement elles sont serrées. Elles sont hautes, souvent possèdent deux étages et sont construites en pierres noires taillées en gros parpaings.
Nous trouvons plusieurs fontaines à l’eau claire et très fraîche ; nous y trempons nos mains pour un petit moment de fraîcheur.
Les commerces sont assez nombreux et on trouve un grand choix de produits d’Auvergne ou du Cantal (fromages, liqueurs à base de gentiane ou de fruits sauvages (myrtilles), confitures aux fruits de la région, saucissons etc…) et bien entendu des poteries et de la vaisselle aux couleurs de la région et aux formes anciennes revisitées.
L’église presque en haut de la ville, cachée parmi les maisons anciennes.
En redescendant, nous découvrons au détour d’une ruelle la « maison des Templiers » à la façade austère et à la porte ancienne superbe.
Mon avis sur cette ville :
Nous avons aimé les vieilles maisons à étages, les ruelles étroites et pentues mais hélas nous regrettons les bords des rues non entretenues, domaine des herbes sauvages et par endroit les déjections canines malodorantes. Partout, il faut regarder où se posent nos pieds !!
Dommage.
A suivre….
[b]Ça n’a donc rien à voir avec « l’éclat c’est moi ! »[/b]