Ma série d’articles sur mes jeux vidéos mythiques est aujourd’hui agrémentée d’un autre hit ludique qui a marqué mon expérience de joueur, il s’agit de Mortal Kombat. Il s’agit, pour ceux qui aurait passé leur vingt dernière année cachés dans une grotte, de l’un des jeux de combat les plus célèbres de l’histoire du jeu vidéo.
Ayant déboulé en 1992, le jeu Mortal Kombat est considéré comme une réponse à une autre œuvre relative aux jeux de combat sur console, Street fighter. L’une des originalités de MK à l’époque est de proposer pour la première fois non pas des graphismes dessinés comme c’est le cas notamment pour son concurrent, mais en faisant appel à de véritables acteurs digitalisés.
Ce rendu graphique est la première caractéristique qui fait de Mortal Kombat un jeu qui suscite une certaine curiosité. Néanmoins, l’élément qui a fait de MK un hit incontournable et mythique est sans conteste son extrême violence.
Loin de l’ambiance édulcorée et sans violence de jeu tel que Super Mario ou Sonic, Mortal Kombat se distingue par l’hémoglobine qui coule à flot durant les multiples combats. Cerise sur le gâteau, les fameuses Fatalities, terme qui désigne ces fameuses techniques qui consistaient à achever son adversaire grâce à des techniques aussi gore que jouissive (décapitation, arrachage de membres, crémation,…) a définitivement fait passer Mortal Kombat au statut d’œuvre culte.
Comme tout succès qui se respecte, la série Mortal Kombat s’est ainsi développé et a vu déferler sur le marché de nombreuses suites : Mortal Kombat 2,3,4,… Au fil des ans et des progrès technologiques, le jeu utilise, dès l’épisode 4, la 3D sans pour autant abandonner sa fameuse violence qui constitue la marque de fabrique du jeu.
Si la qualité de ces différents jeux est inégales, force est de constater que l’aura de la franchise parcoure les décennies avec le même engouement.
Preuve incontestable de l’engouement de la saga auprès des fans, en 1995 sort le film Mortal Kombat, réalisé par Paul Anderson et mettant en scène notamment Christophe Lambert dans le rôle de Raider, le dieu du Tonerre. Malgré les pronostics des critiques de cinéma, le film est un succès commercial retentissant. Une suite verra le jour deux ans plus tard mais demeura un bide grandiose.
En début des années 2000, la série témoigne d’un certain essoufflement du à une certaine lassitude des fans et un manque de renouvellement de la franchise.
Néanmoins, avec l’avènement des nouvelles consoles plus performantes, la série connait de nouvelles réussites notamment avec un magnifique Mortal Kombat vs DC Comics où il est possible de faire s’affronter des personnages tels que Batman et Superman contre Sub-zero et Liu Kang.
La franchise Mortal Kombat a encore de beaux jours devant elle.