Depuis de nombreuses années, beaucoup se battent pour interdire la modification génétique des organismes.

La modification des graines est reconnue comme nocive pour l’environnement. Les abeilles meurent par milliers après avoir été en contact avec le pollen de ces plantes. 

La biodiversité disparait avec l’emploi de pesticides et d’engrais utilisés à forte dose. 

Pourtant, des entreprises comme Monsanto estime que l’emploi des OGM sera dans l’avenir un remède contre la famine puisque les plantes issues des graines modifiées sont plus fortes et donnent un meilleur rendement. 

 

N’oublions pas que notre Pays a interdit les OGM avant de revenir il y a quelques jours sur cette décision. Mosanto peut donc vendre ses produits à nos agriculteurs comme dans beaucoup d’autres pays. 

 

Ce qui n’est pas dit, c’est que dans des pays comme l’Inde, 90% de la production de coton est issue des semences que Mosanto met sur le marché. L’entreprise vend donc aux paysans les semences mais également les désherbants, pesticides ou autres produits très nocifs pour l’homme avec l’accord du gouvernement. 

Pour acheter ces semences et produits à utiliser en complément, les paysans s’endettent d’année en année ; l’effet fait boule de neige et, au bout de quelques années, ils ne peuvent plus rembourser ni l’emprunt ni les intérêts devenus exorbitants. 

Ils finissent par se suicider. 

A ce jour, et depuis 1995, 284 000 suicides sont dû à l’endettement et donc à l’entreprise Mosanto dans ce pays. 

Qui en parle ? 

 

Pourtant, en Inde, l’entreprise Mosanto perçoit plus de 200 millions de dollars pour vendre ses produits aux paysans indiens…

 

Sans parler plus avant de l’Inde et des dégâts en vie humaine que provoquent les OGM, je vais vous narrer une expérience personnelle.

 

Il y a deux ans, ma fille est revenue du Sud de la France avec un petit chat. Un chat des villes comme on en voit beaucoup, un beau tigré.

Ravi de connaitre la campagne, il a exploré notre jardin, puis petit à petit s’est un peu éloigné. 

Derrière notre maison, se trouvait un champ de colza. Pour lui, l’endroit est idéal pour traquer mulot, souris ou autres lézards.

 

Au bout d’une semaine, le chat au lieu de profiter a commencé à dépérir. Nous ne nous sommes pas inquiétés, il courait trop simplement. 

Mais, la diarrhée est arrivée ; l’animal buvait de plus en plus et maigrissait à vue d’oeil. 

Nous avons pris rendez-vous chez le vétérinaire, son poil devenant terne et son air était abattu. 

 

L’animal se mourrait : empoisonnement ! Transfusion, perfusion et régime spécial pour le remettre sur pied. 

Nous avons eu de la chance : il s’en est sorti mais de justesse !

La cause ? 

Des pesticides utilisés pour éloigner les maladies et les insectes !

 

Et ensuite, on donne ce colza aux vaches ou autres animaux comme aliment ! Puis nous mangeons la viande et donc les pesticides qu’elle contient !!

 

Mais revenons à l’Inde et à Mosanto. 

Le gouvernement a misé sur la productivité et sur la rentabilité des OGM pour aider son peuple sauf que c’est le contraire qui se produit. La dette de chacun est devenue tellement énorme que les paysans préfèrent disparaitre plutôt que de continuer à vivre ainsi surendettés. 

 

Il existe pourtant une solution : l’agro-écologie. 

L’agro-écologie est un moyen sûr et naturel de produire. Elle allie la mise en valeur des ressources du sol avec les plantations ou les semences à faire. 

Elle devrait se développer dans les années à venir pour préserver nos ressources naturelles. 

 

Si certains l’utilisent déjà, les gouvernements mettent souvent des freins à cette technique car, jugée pas assez rentable. Les grands propriétaires la boudent puisque pour le moment, aucune subvention ni aucun avantage fiscale n’y est lié.

 

l’agro écologie permet pourtant de vivre en harmonie avec l’environnement et la nature. 

Est-ce notre avenir ? en occultant les méthodes et les moyens de l’entreprise Mosanto ?