Quel est donc cette presse complaisante, réclamant la grâce pour Marina Petrella ?

Les victimes sont complétement ignorées, l'amnésie dictant les écrits, oubliant le passé sanglant de l'ancienne brigadiste. Le groupuscule terroriste a semé la mort, sans aucune compassion pour leurs victimes, trouvant dans la France, un havre de paix, avec la bénédiction de François Mitterrnad, leur accordant pratiquement une loi "d'amnistie".

photo_1216581743816-1-0.jpgMarina Petrella, terroriste, criminelle et trouvant refuge en France, comme un certain nombre de brigadistes, profitant d’une « loi d’amnistie » de François Mitterrand. Une douzaine de personnes sont concernées. Cesare Battisti et Marina Petrella, en figure de proue médiatique. François Fillon a signé le décret d’extradition, et je ne peux qu’applaudir de cette décision. Cette femme ne mérite certainement pas l’abattage éhonté d’une presse complaisante, oubliant systématiquement un lourd passé sanglant.

Les Brigades Rouges ont semé la mort, n’ayant aucune compassion pour leurs victimes. Aldo Vinci, le frère du commissaire Sébastiano Vinci, lâchement abattu en juin 1981 (crime imputé à Petrella) ne peut que se scandaliser devant ce déferlement journalistique, réclamant clémence (..). A croire que les victimes n’existent plus, que personne ne s’intéresse plus aux souffrances des familles des victimes. Comme le souligne Aldo Vinci, Marina Petrella n’a jamais eu le moindre repenti, ou la moindre excuse.

Maintenant certaines personnes clament leurs indignations devant la possible extradition d’une criminelle, s’étant coulées des jours heureux, les mains ensanglantées. L’ancienne brigadiste a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité, le six mars 1992, par la Cour d’Assises de Rome. Un jugement sans équivoque au vu des nombreux chefs d’accusation.Etrangement, tous ces terroristes et criminels, lorsqu’ils doivent payer pour leurs crimes, dépérissent et présentent des troubles dépressifs et suicidaires. Une manière abjecte de ne pas accepter un lourd passé, d’échapper à une condamnation, et le plus écœurant, trouvant des comités de soutien, une presse complaisante, tout simplement aberrant.Les victimes gisent dans un cimetière et ne profitent pas de jours heureux.

Je n’ai aucun respect pour ces criminels, se cachant derrière une idéologie pour accomplir leurs méfaits, et ne pas vouloir en assumer les conséquences. La démarche du gouvernement est tout à fait justifiée, la France n’est pas un havre pour criminels en fuite. La démarche de Nicolas Sarkozy, demandant à Silvio Berlusconi de solliciter une « grâce » auprès du Président italien me parait déjà à la limite de l’incompréhension. On peut éventuellement réclamer une certaine clémence pour une personne ayant déjà partiellement réglé ses comptes avec la justice de son pays. Dans ce cas présent, Marina Petrella s’est enfuie, avec une dizaine de comparses, venant trouver « asile » en France, pour y couler des jours heureux. Quel paradoxe !

L’avocat de Petrella déposant un recours devant le Conseil d’Etat. Certainement sur un ton larmoyant, justifiant que la brigadiste est en « danger de mort ». C’est bel et bien son choix, de ne vouloir s’alimenter, et donc ce n’est pas l’appareil judicaire qui est cause de cet état de faits, mais Petrella, espérant sans doute dans cette démarche, attirer la compassion.Petrella se doit d’être extradée. La légitimité de cette décision ne doit en aucun cas être remise en cause, cela laisserait la porte ouverte à d’autres criminels, dans la même position. La justice italienne est souveraine et ses jugements ne sont pas de nature à être discutés. Si Petrella veut se prévaloir d’une «grâce» quelconque, elle devra d’abord rendre des comptes pour ses actes. Donc pour moi le doute n’est pas permis, Petrella doit être extradée, tout est dit.