Une exposition comparant Holocauste et avortement suscite la controverse

Un groupe qui compare la pratique de l'avortement au génocide des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale a organisé une exposition aux images crues à l'Université de Calgary.

Ce groupe baptisé Genocide Awareness Program juxtapose des images de victimes de camps de concentration et de foetus avortés.

L'installation a provoqué la colère de l'union étudiante, qui aurait voulu que les images soient exposées dans un endroit plus isolé du campus universitaire. "Se servir de l'Holocauste pour promouvoir une cause, quelle qu'elle soit" est de très mauvais goût, a affirmé le président de l'union étudiante, Bryan West, lundi.

Mais les étudiants favorables à l'exposition sont en désaccord. Selon Matt Wilson, les campus sont des lieux de débats, et des images associant les meurtres de masse et l'avortement devraient susciter la réflexion. La déshumanisation peut se faire à l'aide de différentes méthodes, mais les résultats sont les mêmes, a-t-il soutenu.

Même si des affiches à proximité de l'installation préviennent les gens de la nature des photos, une autre étudiante a accusé les auteurs de l'exposition d'avoir délibérément voulu choquer.

La suite de l'article ici, attention images très choquantes :

http://www.trdd.org/B0501CF.HTM

 

Quand l’art contemporain met en scène l’avortement

Depuis le 23 avril se tient, à l'université Yale, une exposition où une étudiante en art, Aliza Shvarts, devait présenter une « installation » parlant de ses divers avortements (elle n'est pas sûre d'avoir été enceinte). Il était prévu que sur deux côtés d'un cube suspendu au plafond, défilent en boucle des images sur vidéo de ses interruptions de grossesse : la jeune femme se serait filmée en train de saigner dans une coupe selon les journalistes qui auraient vu les images.

Au centre du cube, la conceptrice avait placé un tableau soigneusement peint (certainement non brossé vu l'importance que revêt pour elle ce travail…) avec le sang de ces pertes. Enfin, elle avait enveloppé le cube de deux feuilles de plastique entre lesquelles elle avait déposé un mélange de sang de la même origine et de vaseline.

Dans un premier temps, Yale a démenti l'histoire des avortements, affirmant qu'il s'agissait d'une mise en scène artistique : l'étudiante aurait avoué aux doyens de l'université ne pas être tombée enceinte, ni avoir perdu du sang. Cette histoire participerait du « projet artistique ». Aliza Shvarts aurait ainsi voulu interpeller sur l'ambigüité couvrant la fonction et la forme du corps féminin.

La conceptrice du cube-vidéo insistant, malgré les dénégations de Yale et les accusations de canular, l'université a préféré rayer son travail de l'exposition. Le doyen de la faculté des arts précise dans son avertissement que, tout en étant attaché à la liberté d'expression et au droit à l'avortement, Yale ne peut cautionner et justifier un projet impliquant des risques sanitaires incertains pour les étudiants. (Sans mentionner le mépris pour la vie.)

La suite de l'article ici :

http://www.cpdh.info/npds/article.php?sid=1031&&thold=0