Une lettre co-signée par une cinquantaine d’anciens dirigeants du monde entier , appelle la Birmanie à relacher Aung San Suu Kyi .
Immortalisé à l’écran , dans l’excellent film de John Boorman "Rangoon" . Le prix nobel de la paix (1991) est assigné à résidence à Rangoon depuis 2003 . L’apotre de la paix a déja passé onze années en détention depuis 1989 …
Des noms prestigieux ont co-signé cette lettre adressée au généralissime Than Shwe , qui dirige de main de fer la junte militaire au pouvoir .
Bill Clinton , Georges Bush père , Jacques Delors font partie des 57 signataire de cette supplique . L’ONU avait formulé , dans le passé , les mêmes exigences . L’état birman était resté inflexible .
Aung San Suu Kyi , et son parti , le LND (ligue nationale pour la démocratie) n’ont aucune velléité de révolution . Dans son pays , elle représente une véritable icone vivante d’un mouvement pacifiste . Dans son combat , elle n’exigeait qu’une communication entre le peuple birman et la junte militaire au pouvoir . L’armée refusa le dialogue . Il s’en suivit une longue période de répression …
La jeunesse estudiantine , qui représentait l’avenir de la Birmanie , a payé un lourd tribut pour avoir voulu exprimer son opinion . La Birmanie est une dictature sans pitié , écrasant tout mouvement contestataire dans un bain de sang .
Cantonnée à Rangoon , agée de 61 ans , la seule prix nobel privé de liberté , attend le jour ou ses chaînes seront brisées . Cette lettre ne changera certainement pas la férocité du pouvoir en place .
Sa libération ne pouvant que déclancher un mouvement populaire , tant craint par les autorités birmanes . L’appel est généreux et peut être , un beau jour , la Birmanie marchera sur les traces de l’Afrique du Sud et son ex-prisonnier Nelson Mandela .
L’espoir fait vivre …
Tant que l’ego …
LES DICTATURES, QUELLES QU’ELLES SOIENT, Y COMPRIS CELLES DES ‘JE’ OU DES ÉGOCENTRISMES, COMPTENT SUR L’INDIFFÉRENCE POUR DURER !