L'élection du président libanais, prévue vendredi au Parlement, sera probablement reportée pour la septième fois, les négociations entre les différents protagonistes butant notamment sur la question du futur gouvernement.
L'élection du président libanais, prévue vendredi au Parlement, sera probablement reportée pour la septième fois, les négociations entre les différents protagonistes butant notamment sur la question du futur gouvernement.
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Report à prévoir de l’élection présidentielle
En fait, c’est la capacité de blocage du président, développée sous le mandat d’Emile Lahoud que le 14 mars et le 8 mars cherchent à récupérer. Car, comme souvent au Liban, la constitution de la seconde République, élaborée après l’accord de Taëf, octroie au chef de l’Etat des pouvoirs limités essentiellement représentatifs et consultatifs, alors qu’à l’usage, il s’est forgé une capacité de blocage au conseil des ministres (par convenance, le tiers des ministres lui est dévoué) ou à l’assemblée (il a la possibilité de ralentir la procédure de validation des projets de loi). Il est donc de fait partie prenante dans la vie politique libanaise.