L’hippopotame est un animal peut évoqué en occident puisqu’il vit majoritairement dans les pays d’Afrique et que la vedette lui est aisément volée par d’autres animaux d’Afrique. Autant on parlera des lions ou des éléphants parce qu’ils sont beaux, majestueux et qu’ils intriguent dans des zoos voire des cirques, autant l’hippopotame ne suscite que peu d’interet.
La vie des hippopotames
En apparence assez laid et boueux, hostile à la vie en dehors de sa communauté et surtout très dangereux, il n’est finalement pas très étonnant que son sort soit celui -ci. Les hippopotames amphibie qui se distinguent de leurs cousins nains, sont les plus répandus et vivent la plupart du temps immergé dans des lacs ou rivières pour se proteger du soleil. La nuit, on les retrouve dans les paturages, détruisant de temps à autres des plantations et mettant en péril parfois, les économies des villageois africains. Ces gros mammifères sont à la base des herbivores, mais ils restent cependant ouverts à d’autres types de repas… ce qui fait d’eux, des charognards occasionnels. L’hippopotame pèse deux tonnes à sa taille adulte et la femelle met au monde des petits (un à la fois) pesants à peine quelques dizaines de kilos. Bien que le bébé soit collé à sa mère pendant de longues années, sa croissance est très rapide et il se retrouve à un moment donné confronté à son propre départ du troupeau, menacé par le mâle dominant : son père. Les hippopotames amphibie, contrairement aux hippopotames nains, vivent en grand nombre et ne supportent pas qu’on vienne sur leur territoire… et malgré leur dangerosité, on a déjà trouvé des hippopotames, certes dans des zoos, mais aussi dans des maisons.
L’adoption de bébés hippopotames en Afrique
En Afrique, certaines personnes se sont risquées à adopter des bébés hippopotames égarés (rares car toujours près de leur mère). Celà reste évidemment exceptionnel car on sait qu’un animal sauvage reste un animal sauvage, même s’il a été domestiqué. Donc, peut-on réellement apprivoiser un hippopotame ? La question se pose, en effet.
L’histoire du commandant Marius Els, 40 ans, montre bien les limites de la proximité avec les hippopotames en apparence dressés. Marius Els avait sauvé le mammifère d’une inondation alors qu’il était bébé et l’avait ensuite adopté. Il le nourrissait de pommes et nageait de temps en temps avec lui, jusqu’au jour où l’hippopotame de 6 ans pour 1 200 kilogrammes l’a mordu, puis tué. Quelle fin tragique pour un monsieur qui affectionnait tant cette espèce ! Peut-on aimer les hippopotames au détriment de sa propre vie ? Puis, affectionner un hippopotame, c’est finalement respecter son mode de vie et le laisser parmi les siens.
J’aime les hippopotames … mais je les laisse là où ils sont.
D’autant plus qu’il n’y en a déjà plus beaucoup… À force de les tuer pour leurs dents… En remplacement des défenses d’éléphants…
Pffff !
Pauvres hippos !
Belle nuit, les z’ami(e)s !
[quote]J’aime les hippopotames … mais je les laisse là où ils sont. [/quote]
Moi, pareil !!! Quelle manie que de vouloir apprivoiser tout ce qui bouge…