A  SON EXCELLENCE, MONSIEUR FRANCOIS HOLLANDE

LE  PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE France

 

            J’ai l’honneur de vous adresser cette missive, avant que vous ne preniez la place qui est la vôtre au Palais de l’Elysée grâce à la volonté populaire des Français.

            Monsieur le Président, j’ai à cœur de vous informer des brûlants dossiers qui vous attendent et vous devez solutionner de manière urgente. Je sais que les hommes politiques qui ont en main la gestion des Etats africains viendront à vous pour vous soumettre leurs préoccupations.

Mais moi, à mon humble niveau, j’anticipe sur les choses afin que vous ayez aussi l’avis de la masse populaire que je représente.

Monsieur le Président, à peine l’Afrique célèbre-t-elle son cinquantenaire qu’elle est ramenée cinquante ans en arrière mettant du coup à l’eau tout le travail abattu par nos prédécesseurs.

Minée par des crises de tout genre, l’Afrique, notre belle Afrique a profondément dépéri. Face à cette situation, nous sommes très préoccupés puis après les indépendances, nous avions une lueur d’espoir mais le bonheur tant attendu n’est pas venu. Les crises, au cours de cette décennie, qui ont opposé nos politiques ont profondément contribué à la dégradation des Nations.

Les Etats survolés par les avions de guerre de la communauté internationale ne se sont pas encore retrouvés. La misère et le désordre y sont réels. C’est dans une telle situation que le sort vous propulse au pouvoir.

           

            Monsieur le Président, nous osons croire en votre capacité à transcender les difficultés pour redonner l’espoir à l’Afrique parce que vous incarnez une idéologie universelle qui est le socialisme.

 

Gaze Louho Clovis