Les trois islams sont-ils (in)dissociables ?

Toulouse, Boston, Toronto, Londres… La liste antérieure est longue, la postérieure le sera… C’est la quasi-seule certitude qu’inspire l’assassinat d’un soldat britannique par deux jeunes hommes, vraisemblablement tous deux de culture chrétienne, version nigériane, au nom de l’islam djihadiste. La lancinante question de la nature du culte mahométan est chaque fois revisitée, comme s’il n’existait pas d’autres critères d’appréhension du fait djihadiste.

Pour tenter de faire la part des choses, non pas de manière tranchée et définitive, à propos des trois courants qui traversent les sociétés islamiques, il faut peut-être partir d’un postulat « athée » ou distancié : toutes les religions se valent. Oui, toutes, y compris les plus sanguinaires, voire les plus absurdes dans leurs manifestations et rites. Songer qu’il n’y a eu sans doute et n’adviendra jamais de religion universelle unique. Considérer que ce n’est pas l’infériorité intrinsèque des paganismes romains, alors fortement teintés de christianismes divers, face à la supériorité des paganismes nordiques, qui a précipité la chute d’un vaste empire.

Il en serait alors de même des empires mayas et incas, tandis qu’inversement, ce ne serait pas la foi en une entité supérieure dont les volontés s’interpréteraient de diverses façons, qui suffit à garantir le succès de la Reconquista, ou des victoires contre Tamerlan, les Huns, &c., tout comme les divers revers, face, par exemple, à la puissance ottomane.

Les bellicosités, nourries de ferveur religieuse, n’étaient-elles point égales ? Les armements à peu près identiques ? Ce qui ne fut pas tout à fait le cas pour les guerres et invasions contre les Aborigènes ou les Bantous… Lesquels, s’ils avaient été inspirés par une entité de la nature de celles qui ont animé des prophètes de religions dites « du livre » (et on se demande bien pourquoi cette entité n’a pas daigné s’adresser à elles et eux, en des termes voisins de ceux recueillis par des Abraham et successeurs divers, leur léguant un Livre de Mormon sous une forme ou une autre), n’auraient sans doute pas pu pour autant mobiliser la force massive de feu qui opposa catholiques ou protestants germano-austro-hongrois contre d’autres, opposant au Gott mit uns une variante du style In God we Trust.

C’est bien sûr aller à l’encontre de l’interprétation des thèses de Max Weber, liant éthique protestante et esprit du capitalisme dit moderne. Morishima souligna le substrat des valeurs confucéennes en tant que vecteur de l’essor du capitalisme japonais. On attend toujours une telle approche pour exposer la montée en puissance puis le déclin économique du monde arabo-musulman, notamment en Afrique, au 19e siècle. Relevons tout simplement que l’entité en question n’a pas restreint au peuple présumé élu par lui la manne pétrolière et gazière, ni peut-être même, la vie telle que nous la concevons, au seul système solaire, un parmi d’autres s’il faut s’en fier aux diverses avancées scientifiques récentes.

Pourtant, à chaque fois que les djihadistes se manifestent par des crimes, il est tenté d’établir un lien intrinsèque entre la religion qu’ils proclament les inspirer et leurs actes spectaculaires. Il en fut peut-être de même aux temps où les chrétiens passaient pour terroristes intransigeants dans le monde romain… Mais l’historiographie a largement fait le ménage.

Musulmanes modernistes

Ces réflexions, loin d’être innovantes, sont ravivées par la récente intervention de la doctoresse (docteure en médecine) Qanta Ahmed devant une assistance conviée à l’écouter par le B’nai B’rith World Center et l’Ecunemical Theological Research Fraternity. Bien sûr, Qanta Ahmed est une fervente musulmane, selon le mode très huguenot de l’entretien d’une relation personnelle et directe avec l’entité divine qui l’intéresse et lui semble la payer en retour. L’œcuménisme ne s’étend guère aux athées, tout juste aux agnostiques, et pas encore aux tenants des cultes Jedi ou Klingon. Ce n’est pas non plus une tenante de l’éradication d’Israël.

Elle est l’auteure d’un livre, In the Land of Invisible Women, qui relate son expérience de médecin spécialiste de haut niveau en Arabie Saoudite, pour le moins décevante ; mais aussi la ferveur ressentie lors de son hadj. Auteure aussi d’un essai au titre provocateur, Israel’s Jihad is mine. Pour elle, « musulmane pratiquante », mieux vaut une société tolérant l’expression religieuse, fusse-t-elle, comme l’israélienne, en guerre contre non point les Gazaouis, ou les Palestiniens, mais le Hamas – et le Hezbollah –, qui n’en tolèrent d’autres que celle qu’ils font de leur islam, qu’une autre, totalement théocratique.

On ne sait si elle aurait été aussi tolérante à l’endroit des communismes soviétiques ou chinois du fait de leurs accommodements avec les faits religieux mais, en gros, sa conviction est qu’une croyante, musulmane ou autre, se doit d’être au service de la société dans laquelle elle vit, dont elle partage le sort. Bref, elle se veut fidèle à la fois à sa conviction religieuse intime et au serment d’Hippocrate, païen, peut-être révisé à la canadienne ou étasunienne (où Qanta Hamed fut formée), expurgé ou non de la référence à l’interdiction de remettre aux femmes un « pessaire abortif ».

Elle va plus loin en distinguant trois islams. Pour résumer, le sien (qui tolère sans doute rites sunnites, chiites, malikites, &c.), un islamiste djihadiste, un autre pacifique. Mais pour elle, tout islam politique, donc celui des Frères musulmans, des ayatollahs, d’autres, est fondamentalement pernicieux, « no less malignant » ; non point bénin, donc, mais potentiellement létal, fiévreux, tumescent.

Féministes et musulmanes

Cette opinion dérive peut-être de ses observations des conditions des femmes dans les sociétés prônant un islamisme pacifique, ou prétendant renier le djihadisme.

La condition des femmes, la place que leur fait la société patriarcale musulmane, sont l’une de ses pierres de touche.

C’est là un point de vue militant que je respecte – et partage – que son expérience professionnelle a renforcé. Elle fut véritablement ostracisée par ses confrères saoudiens, jamais consultée en dépit de ses multiples diplômes et apprentissages validés, ignorée même lorsque ses remarques portaient sur des points les plus simples ou les plus évidents pour d’autres médecins formés à l’occidentale ou à la chinoise (ainsi de l’usage du stéthoscope par-dessus le keffieh ou le ghutra).

Où elle rejoint une approche à la Max Weber, c’est lorsqu’elle remarque, à la suite de Michael Widlanski – lequel estime que la puissance technologique occidentale ou asiatique est jalousée dans le monde islamique –, que les réussites scientifiques et technologiques israéliennes amplifient le sentiment d’envie et le ressentiment dans les sociétés musulmanes.

D’un point de vue tout aussi militant et féministe, j’avais naguère avancé un peu vite qu’outre la Reconquista, le déclin de l’Andalus (qui trouva refuge à Tétouan et en d’autres contrées) était éventuellement dû à la notable régression de la condition féminine (dans Femmes & métiers du Livre, entendez profane et religieux, ouvrage épuisé). Elles étaient, à Grenade ou Cordoue, Séville, de fines lettrées, des ministres, non uniquement des égéries mais des actrices au grand jour de la vie publique.

Les femmes touarègues, un peu mythiquement décrites, mais assurément par le passé tenues globalement pour moins quantité négligeable que leurs « sœurs » musulmanes d’autres sociétés, ont préservé leur statut un peu moins défavorable, n’ont pas assuré à leur descendance un destin économique et politique de premier plan. La place faite aux femmes par le PKK kurde n’a pas suffi à lui assurer la victoire et l’indépendance.

Avec des figures telles Émilie du Châtelet (puis Marie Curie, pour ne citer qu’elle, dont les apports furent minorés mais incontestables), l’essor de l’émancipation féminine et du parallèle succès industriel, marchand, &c., des sociétés occidentales, semble patent.

Il serait tentant de plaquer cette similitude, ou plutôt contraste, sur les sociétés dans lesquelles la religion musulmane est prédominante, en fonction des variantes pratiquées : il est de nombreuses chercheuses tunisiennes, algériennes, marocaines, voire indonésiennes, de premier plan, fort peu de pakistanaises, encore moins, jusqu’à nouvel ordre, de saoudiennes ou d’émiraties. Si, à présent, des théologiennes musulmanes modernistes émergeaient, ce qui est encore fort timide au Maghreb, il est permis de penser que ces intellectuelles (dans la mesure où les religions sont des sujets d’études enrichissantes, au moins pour la réflexion), se trouveront plutôt au sein de la diaspora occidentale… Ce n’est bien sûr qu’un présupposé rapide.

Mais l’essentiel reste que science sans conscience est néfaste, que la conscience peut être dévoyée. Après tout, les plus brillantes mystiques catholiques ou protestantes n’étaient pas forcément les plus progressistes, socialement ou autrement.

Un physicien musulman du Cern a été, à tort ou raison, condamné pour menées subversives djihadistes. Le cas du biologiste tunisien suspecté d’avoir récemment voulu favoriser ou commettre un attentat contre un train de voyageurs au Canada ou aux États-Unis, Chiheb Esseghaier, semble moins controversé.

Hier encore, il réclamait un avocat susceptible de le défendre en se fondant « sur le livre saint musulman pour référence » et non sur « un livre écrit par les humains ». Ce qui laisse penser qu’il croit vraiment que son prophète a obtenu du ciel le don de l’écriture et que tout lui fut dicté d’en-haut. Ce n’est pas du tout venu à l’esprit du Français Alène Hicheur, qui n’a pas contesté être passé « par une phase de turbulences » mais n’a pas revendiqué la volonté de commettre des attentats.  

Avec des visées militantes, on estimera donc un peu vite que le parcours intellectuel de la Pakistanaise Qanta Ahmed est l’exception, et ceux d’Hicheur ou d’Esseghaier, la norme qui se dessine. C’est ce qui apparaît aux yeux de qui maintient que l’islam, tout l’islam, porte en germe une volonté de domination, d’hégémonie, politique et spirituelle.

C’est faire fi des évidences. Pour un Hicheur, un Esseghaier, combien de Ahmed, croyante pratiquante farouchement anti-islamiste, et surtout combien de faiblement croyants, de fort peu pratiquantes, ne faisant semblant qu’à l’occasion de cérémonies (mariages, enterrements), voire de franches et francs « infidèles », devenus agnostiques ou athées ?

Ne pas exiger d’autres…

Des Tsarnaev, Adebolajo, Merah, Esseghaier sont forcément mis en avant : c’est leur vocation. C’est aussi, à l’inverse, celle de la femen tunisienne Amina Tyler, qui devrait être jugée le 30 mai à Kairouan. Mais qu’exige donc au juste d’elle ? Qu’elle brûle aussi publiquement un étendard salafiste, qu’elle fasse sauter une mosquée le jour de la prière, voire y périsse elle-même parmi ses victimes ?  Elle est déjà bannie de cours publics, est forcée d’interrompre ses études.

Qanta Ahmed a eu le cran de retourner au Pakistan où les autorités ont jugé plus prudent de lourdement l’escorter. Veut-on la vouer au martyre ? Du spectaculaire aussi retentissant que les attentats djihadistes ? N’exigeons pas d’Aminar Tyler ou de Qanta Ahmed ce que nous ne souhaiterions pas nous infliger.

La voie suivie par la plupart des musulmanes et musulmans très modérés quant à l’expression de leurs convictions est plutôt celle des protestants capitalistes de l’ère industrielle, soit s’éduquer, prospérer, sans forcément attribuer leurs succès à une volonté divine ainsi devenue ostentatoire et proclamée. Qanta Ahmed n’impute pas, en tout cas pas publiquement, son doctorat, ses diplômes de spécialités à l’inspiration divine ou aux préceptes de sa religion. Elle a peut-être compris que ses condisciples, ribaudes et dissipées à l’occasion, jurant et sacrant parfois, ne lui étaient en rien intellectuellement inférieures. Libre à elle de s’envisager spirituellement supérieure.

Le christianisme a engendré le pire comme le meilleur, l’islam tend à s’affranchir du concept de castes ou d’être inférieurs (même si, là où il est implanté, selon les régions, l’esclavage reste pratiqué), et l’hindouisme, tout comme l’islam, a produit des physiciens nucléaires, des hommes d’affaires pour le moins avisés (pas forcément moins malhonnêtes que d’autres), alors qu’il avait été « prédit » que le système des castes allait tout paralyser, figer, laissant l’Inde stagnante pour des siècles.

Trois ou deux islams ?

Là où Qanta Ahmed décrit trois islams, dont deux pernicieux, il est très tentant de n’en distinguer que deux : le mercantile et le spirituel. Là, ce qui est opposé à l’islam peut l’être à toutes les religions ou presque (mêmes celles, modernes, ne constituant pas un clergé).

La salât (prière) ne coûte rien, si ce n’est du temps. Lequel peut-être dépensé « productivement », comme dans le cas de la méditation, moment de pause, parfois réparateur.

La duperie consiste à soutenir que la femme ou l’homme ne sauraient prier seuls, qu’il leur faut le soutien d’une lecture, d’un guide. Lequel ou laquelle, hors très rares ermites, sâdhus, véritablement ascétiques, n’est que très exceptionnellement rétribué uniquement par des vénérations ou marques de respect purement symboliques.

Ce mercantilisme, qui n’implique pas de rechercher la captation d’une fortune comparable à celle du défunt révérend Moon et de sa veuve, trouve sa clientèle, des Hicheur ou Esseghaier, ses revendeurs, des Adebolajo ou Adebowale, ses collecteurs de fonds, et une multiplicité de consommatrices et consommateurs dont la plupart ne savent pas vraiment où finissent leurs dons ou les produits de leurs acquisitions.

J’avais déploré ici, sur Come4News, qu’à la suite de tels attentats, les communautés musulmanes n’appellent pas à des manifestations de protestation. Même si elles étaient massives – or, on ne voit guère pourquoi des musulmanes ou musulmans quiétistes se sentiraient l’obligation de protester contre des actes qui leur sont totalement étrangers – les plus en avant s’exposeraient à des risques. Peut-être temporaires pour le plus grand nombre d’entre elles et eux, possiblement définitifs pour celles et ceux sensés servir d’exemple.

Par ailleurs, si ces manifestations étaient trop maigres, des groupes islamophobes virulents s’empresseraient de dénoncer la complicité tacite des absents, le plus grand nombre, avec les auteurs d’attentats.

Il est une manière fort efficace de protester : ne plus rien concéder à la religiosité mercantile. Absolument rien. Cotisations sociales et TVA suffisent pour donner aux indigents que l’on ne connaît pas personnellement. Cela peut certes porter en germe de s’exposer au risque d’extorsions, mais clarifierait la situation.

Rappelons toutefois que l’islam tend à faire du hadj, le pèlerinage, une obligation incontournable, et soutient la vente de souvenirs de La Mecque en interdisant toute photographie si les lieux ne sont pas désertés de personnes humaines (mais malékites et hanafites peuvent se dispenser du voyage, paraît-il). Quiconque, hors Machrek, peut interpréter à sa guise les conditions de dispense.

Quant à déterminer ce qui relève du parcours individuel d’auteurs d’attentats islamistes ou de la propagande djihadiste, ce débat est finalement aussi abscons et vain que de tenter de trouver dans telle ou telle religion, surtout par rapport à une autre, les fondamentaux d’un progrès ou de régressions : elles ont pratiquement toutes apporté le mieux et son inverse à l’humanité et personne ne peut se prononcer sur leur présence ou absence antérieure à leur émergence. Rien ne prouve que le prétendu « culte de la déesse », présumé commun à tant de civilisations préhistoriques ait été de nature déiste. Rien ne prédestine l’une plutôt que l’autre – ou l’athéisme – à l’emporter, même à la ridicule échelle d’un petit millénaire.

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

16 réflexions sur « Les trois islams sont-ils (in)dissociables ? »

  1. Toutes les religions se valent, pour affirmer cela il faudrait toutes les connaitre….

    Par contre on peut reconnaitre l’arbre à ses fruits….on peut faire des estimations ….

    Si tout se valait le halal serait has been et [b]Miss Boudin serait Miss Univers [/b]…..

    Ce relativisme est une in-fec-tion !C’est l’expression même du politiquement correct……

  2. Définir la notion de l’Islam, ensuite reste n’est que dérive des hommes. Il en fut et il en est encore de même dans l’ensemble des autres religions depuis toujours. La notion spirituelle n’est pas encore celle majoritaire chez les hommes pour pouvoir mieux les orienter vers le collectif universel.

    PH

    – Livre V – 2000/2001 –
    LE DERNIER PROPHETE
    Le Coran Caché
    http://www.philippus-philippe.com/condenselivrecinq.pdf
    http://www.philippus-philippe.com/LIVRE 5 Volume 1 .pdf
    http://www.philippus-philippe.com/LIVRE 5 Volume 2 .pdf
    http://www.philippus-philippe.com/LIVRE 5 Volume 3 .pdf

    Livre VII – 2003 –
    LE DJIHAD
    OU LE COMBAT D’ARJUNA
    Le combat spirituel intérieur
    Le sain combat
    ou
    la guerre sainte
    http://www.philippus-philippe.com/LIVRE 7.pdf

  3. Toutes les religions se valent
    en effet , ce sont toutes des soupes diaboliques ;
    le vrai christianisme est une relation directe
    avec Dieu par le St Esprit, le consolateur et
    par Jésus-Christ, le sauveur de tout un chacun
    …pour autant qu’il le souhaite.
    [b] »Tous ont péché et sont séparé de la gloire de Dieu » [/b]:
    voila ce que veulent cacher les religions !

  4. La notion de religion signifie « la » religion, de religare, qui relie à…

    Les conflits sont donc entre ce qui ne relie pas collectivement les hommes, soient les religions construites aprés certaines époques et messages incompris ou partiellement.

    Exprimer donc que seul Jésus ou un autre serait la direction, c’est relancer le faux combat qui allume le feu. Avant lui aucun être humain n’aurait pu aborder le spirituel selon vous ?

    C’est justement en se réclamant Chrétien ou Musulman ou Juif ou autre et en brandissant face à l’autre soit un personnage unique ou un livre unique, et sans s’ouvrir aux autres formes sur un même fond que l’on évite la réunification.

    Vous parlez bien dans les religions construites de réunification, d’unicité, d’amour universel et de paix entre les hommes mais sur les parvis vous perdurez à vous imposer par vos pensées sans esprit.

    PH

  5. aucun être humain n’a donné sa vie pour le rachat
    des âmes souillées par le péché .
    et que personne ne dise qu’il est sans péché !!!
    Jésus sauve, guérit, baptise du Saint-Esprit .
    Jean 17.1-5 (version Segond 1910)
    1 Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les
    yeux au ciel, et dit: Père, l’heure est venue!
    Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie,
    2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair,
    afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux
    que tu lui as donnés. 3 Or, la vie éternelle,
    c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu,
    et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. 4 Je t’ai
    glorifié sur la terre, j’ai achevé l’oeuvre que
    tu m’as donnée à faire. 5 [b]Et maintenant toi, Père,
    glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que
    j’avais auprès de toi avant que le monde fût. [/b]

  6. Attention de ne pas tout jeter à la poubelle en toute chose.
    Les religions ou les religieux, ne sont pas pour autant des monstres en nos sociétés. S’ils sont eux aussi partiellement conditionnés par certaines notions traditionnelles dans leur société au sein du système global, ne pas penser que les athés ou les laïcs par exemple seraient plus proche de l’universel inconnu. Pour info par exemple, Mahomet par le Coran élève jsutement certains chrétiens de l’époque notamment le monde monastique qui servaient le prochain et encore maintenant (parfois), plus prôches du message de Jésus que les chefs religieux qui expriment des pouvoirs sur les hommes. (L’abbé Pierre, Soeur Emmanuelle, Mère Thérésa pour exemple étaient-ils des hommes et des femmes d’église ou des vrais fréres et soeurs pour les hommes de toute l’humanité….)

    Il y aura toujours cette existence spirituelle en ce monde et le besoin humain de s’en approcher, ceci n’est pas séparable en l’homme, sinon depuis toujours le genre humain ne se serait jamais posé de questions et aurait vite abandonné depuis trés longtemps l’approche des croyances diverses et donc des religions qui en dérivent dans le temps. Il faut peut-être plus de recherche et donc de savants qui actent dans le bon sens pour demain que des croyants aveuglés par les cultes, sans mettre tous les hommes dans deux sacs opposés pour autant…

    PH

  7. [b]Les 50 propositions d’Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans[/b]

    Le Point.fr – Publié le 25/05/2013 à 16:10

    Interdire tout contact gestuel entre hommes et femmes, éduquer les jeunes à la ferveur de la guerre sainte… Le programme des Frères musulmans datant de 1936 n’a jamais été remis en cause par la confrérie….

    [url]http://www.lepoint.fr/societe/les-50-propositions-d-hassan-al-banna-fondateur-des-freres-musulmans-25-05-2013-1672212_23.php[/url]

  8. Libertinus, vous n’avez pas encore eu la chance de tomber sur des sites arabes ou la trés grande majorité des gens dénoncent ces extrémistes idéologiques et ou vous trouveriez aussi des choses trés positives venant de ces pays dits musulamns, ou la principale rcherche des gens est la même qu’en occident ?

    Vous avez quoi comme configuration, Windows-occident version croisade 1020…

    Je plaisante, mais donnez-nous quelques nouvelles positives aussi de l’orient, la ou de plus en plus de Français arrivent pour éviter de se sentir en danger avec ces extrèmes…

    PH

  9. Sans doute que l’islam professé dans les ghettos de quartier par des imams incultes y est pour beaucoup. Sans doute aussi que celui que l’on rencontre dans les sites djihadistes l’est encore beaucoup plus ! Mais je crois qu’en effet n’importe quel croyant ordinaire n’est certainement pas à l’aise avec ces barbares qui salissent leur religion et qui prennent Allah en otage en manipulant des jeunes gens en manque de repère ! Lorsque nos politiques, avec l’aide de la population locale, auront enfin décidé à balayer, à nettoyer au kärcher les « cités », à expurger les salafistes qui prospèrent sur la désolation des quartiers, un grand pas sera fait ! Mais faut-il encore que nos édiles aient ce courage !!!!

  10. On reconnait parfaitement l’arbre à son fruit,
    comme dirait Jésus de Nazareth .
    on en a eu encore une preuve aujourd’hui,
    à l’arche de la défense.

  11. Niger: « les assaillants venaient de Libye » lors des 2 attentats.
    Bahreïn: la guerre lasse de la population chiite
    Irak: Dix personnes ont été tuées samedi dans deux attentats, dont l’un visait des soldats et l’autre des pèlerins chiites iraniens.
    Tunisie: « On n’arrêtera pas les tentes de prédication. Depuis quand il faut une autorisation pour faire de la dawa » – mouvement djihadiste Ansar el-Charia
    Libye : Les milices nées lors de la révolte contre Mouammar Kadhafi, parfois d’inspiration djihadiste, gardent la haute main sur le pays.

    …………………………..

  12. Dans la religion musulmane le mensonge est une loi coranique autorisé !!! Il n’y peu avoir d’homme sincère dans une religion ou le mensonge est autorisé !!!

  13. finalement l’islam rejoint le catholicisme :
    Les jésuites ne disent-ils pas :
    « la fin justifie les moyens ! « ?
    les religions sont bien une soupe satanique.

  14. Véritas

    Vous auriez certainement dit aussi que l’on reconnait l’arbre à ses fruits au XI ème siécle à l’époque barbarre des croisades chrétiennes…

    Attention en utilisant les phrases de Jésus au premier degré selon « son » intérêt, elles se retournent à un moment par son erreur d’interprétation…

    Si en recherchant le positif des autres peuples pour les aider plus justement à chasser ces extrèmes, ne pensez-vous pas que nous serions plus dans la démarche de Jésus par le fondement de ses paroles ?

    A penser que vous seriez cerné par tous les barbus avec le sabre en main ou vous seriez, moi je suis entouré de musulmans à plus de 99% ou je suis, peut être que le soleil éclaire mieux les réalités du terrain…

    PH

  15. Julian
    Dans les religions le mensonge est dénocé par les textes si vous aborder des versets spirituels. Le Coran comme la Bible aussi, est un ensemble d’approches, sociales, juridiques, de régles de peuples d’alors ce qui à fait évoluer les peuples dans le temps. Le monde occidental est encore lui aussi braqué et statique sur ses textes religieux qui sont encore la base de ses traditions plus que de l’esprit.

    Le Coran parle par contre de stratégie face à ceux qui empêchent de penser et de voir d’autres possibilités. Le Coran est aussi l’histoire des nomades face à un pouvoir religieux que représentait la mecque, alors lieu de pélérinage des juifs et d’autres approches de croyances issues de syncrétismes divers plus anciens…

    Si la majorité des gens et des croyants ne sont pas tous des monstres, peut-être qu’ils ont su faire leur interprétation du Coran comme d’autres de la Bible ou des évangiles depuis le temps.

    Il est dit dans le Coran que le Coran est remplis de paradoxes justement pour inviter l’esprit individuel d’entrer spirituellement dans la prise de conscience.

    Le Coran et l’Islam est la première apporche d’ouverture individuelle qui précise qu’il n’y a rien entre l’homme et « Dieu », il serait bien de s’y référer, c’est ainsi que l’on combat le faut des extrèmes islamiques, pas avec une autre image religieuse ou une autre tradition culturelle.

    Quand un Musulman vous dit des faussetés, ouvrez le Coran face à lui, rien d’autre. (idem pour les chrétiens qui pour beaucoup n’ont pas abordé la Bible)

    PH

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