Derrière les préoccupations scientifiques, la cigarette electronique recense plus de 1,5 million de vapoteurs, en France et affiche de belles perspectives à l’horizon 2016 face à la menace de nouveaux entrants, aux risques réglementaires et à la rude concurrence. Présente en 2007 sur le marché français, la cigarette électronique conquiert davantage de parts de marché. Elle impose aujourd’hui sa suprématie avec plus de 2000 points de vente dédiés et plus de 275 millions d’euros de chiffre d’affaires en fin 2013.
Le succès de l’e-cigarette
La cigarette électronique est vue comme une innovation radicale. Les e-cigarettes sont une substitution à la cigarette traditionnelle. Elles sont fabriquées dans la mesure de répondre à des critères similaires aux cigarettes traditionnelles : offrir une dose de nicotine, mais de manière calculée. Le succès de l’e-cigarette repose également sur ses différentes saveurs, allant de la menthe aux gouts fruités, en passant par le tabac ou les bonbons. Les substituts de nicotines sont accessibles en pharmacie, selon la dose voulue. Aussi, la cigarette électronique modifie l’architecture de l’offre, du fait que ses distributeurs et ses producteurs n’intègrent pas l’écosystème du tabac. Ainsi, les nouveaux venus sur le marché comme les buralistes et les cigarettiers ne viennent pas tous d’un même univers. Également, l’e-cigarette permet une évolution aux usages puisque le vapotage est toléré un peu partout, sans aucune règle stricte, bien que se profile un cadre juridique plus restrictif. De plus, la cigarette électronique est moins couteuse, moins contraignante que les gommes et autres patchs et constitue un meilleur substitut du tabac.
Les perspectives d’évolution du marché de l’e-cigarette
Face au marché des cigarettes traditionnelles en chute, les ventes de cigarettes électroniques, quant à elles, stagnent. Celles dédiées aux traitements médicaux pour arrêter le tabac connaissent également une baisse. Si le taux normal de TVA de la cigarette électronique est de 20 %, la cigarette traditionnelle est de 81 %. Il existe ainsi un fort enjeu économique, mais également une solution à portée de main sur la santé publique. Il est d’ailleurs reconnu que l’e-cigarette est un meilleur moyen pour parvenir à un sevrage tabagique. Ainsi, à moyen ou à long terme, la cigarette électronique est un produit de consommation courante. Évoluant dans un cadre juridique plus strict, une professionnalisation du secteur est envisageable. Il est important de rappeler que le premier magasin d’e-cigarette a été enregistré à Montpellier. Une ville à forte croissance économique, la cigarette electronique Montpellier et le vapotage s’annoncent être incontournables.
y a pas de tiraillements:
la Nicotine est une saloprie pour les artères
!!!!!!!!!
La nicotine est mortelle à une certaine dose mais elle doit être ingérée : donc impossible avec une cigarette qu’elle soit traditionnelle ou électronique. Cette dose est beaucoup plus importante que celle que vous pouvez consommer avec une cigarette à combustion ou une cigarette électronique. D’autre part, depuis les années 60, les laboratoires pharmaceutiques ont élaboré et vendu des patchs à la nicotine en se basant sur le postulat que la nicotine seule créait la dépendance au tabac. De nombreux scientifiques s’opposent à cette thèse en précisant que c’est l’ensemble des additifs de la cigarette qui fait naître l’accoutumance du fumeur. Robert Molimard, le père de la tabacologie en France, a été le premier à démontrer, avec expériences sur des rats de laboratoire à l’appui, que la nicotine n’engendrait aucune addiction.
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