Les péages, augmentation pour l’automobiliste comme pour leurs bénéfices

Rappelons tout d’abord pourquoi nous payons le péage.
Eh bien, rien n’est gratuit, encore moins les routes et autoroutes sur lesquelles nous roulons tous les jours au volant de nos véhicules, soit leurs créations et entretiens sont financés par les impôts et les taxes, soit financés par le péage, sa suppression devrait se traduire par une augmentation d’impôt équivalent à plus de 450 euros par foyer ! Payer le péage est donc logique, car il évite une surtaxe de ceux qui n’empruntent pas l’autoroute, mais fait payer seulement ceux qui s’en servent.

Son prix est basé notamment sur le coût de construction initial, les frais d’entretiens, l’exploitation (salaire et coût machines), mais également sur le coût d’amélioration du réseau et des services, mise à niveau des normes de sécurité etc…

 Même si à l’origine, les péages étaient à vocation temporaire, ils ont également servi à financer la création de nouvelles autoroutes : l’adossement – même s’il fut interdit par la suite – ce qui pourtant n’a pas baissé le prix du péage.

Mais l’augmentation du prix à venir, tout comme celui du début de 2012 est basé sur 70% de l’inflation annuelle, relevé en fonction des travaux prévus et nécessaires selon les sociétés d’autoroutes, plus la taxe d’aménagement du territoire. Ces règles sont encadrées par l’État. 

Malgré cela, les prix sont considéré à 86% comme non justifiés bien que le taux de satisfaction moyen (selon les différents réseaux d’autoroutes) est d’environ 70%. 80% sont satisfait des routes en périodes non pluviales. Les toilettes sont également montrées du doigt parmi ses bêtes noires. Egalement 45% des sondés regrettent la disparition des opérateurs de péages, remplacés par des machines, entre autre car cela retire "le côté humain".

En bilan, il faut savoir que c’est une vrai mine d’or que sont les autoroutes, pour les sociétés d’autoroutes en tout cas Vinci autoroutes, la plus grosses société autoroutière française a réalisé un chiffre d’affaires de 4,4 milliards d’euros en 2011, c’est à dire une hausse de 3,5 % et donc une augmentation de 1.4% de bénéfices pour en arriver à 820 Millions d’€uros.

Malgré ces gains, le gouvernement a du abandonné plusieurs projets, tel le contournement de strasbourg, ou met en doute de nombreux autres comme l’A45, entre Lyon et Saint-Étienne, L’A831, entre Fontenay-le-Comte et Rochefort, en Poitou-Charentes et d’autres. 

Un succès qui n’est pas près de s’arrêter pour les entreprises, la concession des réseaux d’autoroutes français s’étalent entre 2028 et 2033, même si, due à ces tarifs élevé, la fréquentation de leurs réseaux s’affaiblit d’années en années, avec notamment de moins en moins de camions.

 

C’est donc avec ces éléments en tête que l’État envisage aujourd’hui d’ouvrir des péages urbains, qui, bien que réduit considérablement les émissions nocives et polluantes, et favorise les transports en commun, demande un investissement très important, et qui en plus de défavoriser les habitants extra métopolitains, provoquerait une montée du foncier. (On pourrait comparer à transformer les banlieusards en frontaliers, qui paierait des droits d’entrée.)

 

Une réflexion sur « Les péages, augmentation pour l’automobiliste comme pour leurs bénéfices »

  1. [b] »une augmentation d’impôt équivalent à plus de 450 euros par foyer » pour les menus plaisirs du Roy? c’est à dire pour les PDG et leurs suites, quelques actionnaires, des frais sans raisons communes avec les objectifs et les objets sociaux, les dons aux œuvres (bonnes ou mauvaises, je ne sais plus) qu’il ne faut pas oublier…? Non! gérés « au cordeau » les autoroutes ne coûteraient que le tiers de cette somme et encore.[/b]

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