Deux journalistes politiques ont eu la surprise de découvrir qu'elles faisaient partis de la promotion de la Légion d'honneur du 1er janvier 2009 sans qu'elles ont rien demandé. Elles ont refusé la Légion d'honneur : faut-il s'en réjouir? OUI car il y avait là un mélange des genres surtout pour des journalistes politiques ! En effet, c'est faire une entorse au principe d'indépendance au pouvoir en place. Mais là c'est quand même curieux! Les ministres ne procèdent en général pas comme cela (dans les faits : c'est le ministre en charge des relations avec le Parlement qui n'avait pas demandé l'avis des 2 journalistes!);ils mettent au courant les intéressées ;"ils tâtent le terrain avant", pour voir visiblement qui accepterait la Légion d'honneur. Or ce n'est pas le cas là:"c'est une ficelle un peu gros":est-ce que le ministre attendait quelque chose en retour? Bref, on ne peut être que d'accord avec la décision des 2 journalistes! On peut se poser la question de la nécessité aujourd'hui de la Légion d'honneur? En principe, elle récompense un mérite éminent du militaire ou du civil rendu à la Nation. Alors qu'aujourd'hui on constate qu'elle est une sorte de médaille du travail améliorée. La Légion d'honneur rend hommage aux gens qui rendent utile au pays ;les journalistes politiques rendent utiles au pays, certes ! MAIS là "qu'un ministre vous donne un honneur alors qu'on est chargé de rendre compte de son activité quotidienne est absurde ! Et le plus absurde aussi, c'est de penser que les 2 journalistes pouvaient accepter. Pour les journalistes, il existe un prix : le prix Albert Londres qui exprime la reconnaissance de ses confrères, donc pas besoin de Légion d'honneur! Dans cette affaire, c'est gênant, il y a une interférence du pouvoir politique:"c'est le Fait du Prince! Ceci montre bien aujourd'hui que la Légion d'honneur est dépréciée.