La semaine dernière, le président colombien, M. Uribe, a proposé aux FARC (Force armées révolutionnaires de Colombie) la création d'une zone de rencontres en échange de la libération de tous les otages détenus par le groupe terroriste, dont la célèbre politicienne colombienne Ingrid Betancourt.
Cette zone de rencontres aurait dû permettre l'ouverture de négociations en vue d'arriver à une paix durable dans ce pays ravagé par la guerre depuis plus de quatre décennies.
Hélas, comme il fallait s'y attendre, les FARC ont rappelé qu'ils ne liaient l'échange de prisonniers à aucun processus de paix, qu'ils réclamaient la libération de 500 de leurs membres détenus dans les prisons colombiennes, et la création d'une zone démilitarisée de 800 km² dans le sud-ouest du pays pour négocier, non pas la paix, mais un simple échange de prisonniers.
Comme on le voit, les FARC semblent toujours réticentes à la recherche de solutions pour venir à bout du conflit colombien.