Depuis  10 ans la fourrure animale n’en finit pas de faire son retour dans le vestiaire urbain…Petit à petit elle à su s’imposer jusqu’à l’ecoeurement.

Pour ce faire la filière fourrure n’hésite pas à communiquer dans le but de donner bonne conscience aux acteurs de la mode. Pourtant il suffit de gratter légèrement pour voir à quel point le discours est orienté.

Décryptage du site « vison-France.com »

 

 

Dans la rubrique éthique on peut lire :

« Nos élevages ont pour objectif la sauvegarde des espèces sauvages »

Sauvegarde peut être mais pas dans un but de pur altruisme écologique ou pour le simple plaisir du respect de la biodiversité détrompez-vous, mais dans un but uniquement commercial. Tous ces animaux sont maintenus en captivité uniquement  pour vendre leur peau.

La suite précise :  «  en produisant des fourrures de qualité selon les méthodes d’élevages apportant toute garantie pour le bien-être des animaux. »

Pourtant le taux de mortalité est de 100 % dans les usines à fourrure.

Plus cynique encore, il est indiqué : « Le sacrifice des animaux n’est opéré que lorsque cela est nécessaire » – notez la partie « que lorsque cela est nécessaire »qui est savoureuse puisque dans 100 % des cas… c’est le cas !

Cela est d’ailleurs précisé par la suite : « récolte de la fourrure (ou) élimination de sujets atteints d’une affection incurable ».

On peut lire également qu’ « Un comité d’éthique composé du président de l’AFEV (l’Association Française des Eleveurs de Vison), d’un vétérinaire spécialiste du vison, d’un conseiller d’élevage et d’un éleveur reconnu par ses qualités professionnelles, visite chaque année 4 à 5 élevages sur les 25 fermes de visons en France. »

Vous ne rêvez pas !  Le comité d’éthique est bien dirigé par le Président de l’Association Françaises des éleveurs de visons, c’est-à-dire une personne qui est juge et partie ayant tout  intérêt à sauvegarder les intérêts de la filière : nous nageons en plein conflit d’intérêt.

En 12 mois le comité d’étique visite 4 usines à fourrure soit 20 % de toutes les usines. Une cadence infernale d’une visite par trimestre.

Le monde de la mode doit absolument y voir clair et décrypter les termes enjôleurs d’une filière prête à tout pour endormir les consciences. Désormais les associations réagissent en s’adressant directement aux marques ainsi Isabel Marant, Kookaï ou Burberry ont récemment été contactés par les O.N.G.

Il est aujourd’hui possible pour les créateurs d’utiliser des matières alternatives ou synthétiques afin d’éviter la mise à mort sans pitié de 75 Millions d’animaux tous les ans au nom d’une mode sans éthique. Enfin les O.N.G rappellent que la fourrure naturelle est un des secteurs les plus polluants dans tout l’univers du textile, bien devant le synthétique, à cause de l’impact considérable des élevages.