Le marché de l’emploi en France se porte mal, ce n’est pas un scoop. A la succession des fermetures d’entreprises (grandes ou petites) pour des raisons financières, bien plus qu’économiques, s’ajoute le problème de la précarisation de l’emploi. Les contrats sont de moins en moins sécurisés, au nom de la flexibilité, et les temps partiels se multiplient.  

Evolution depuis trente ans.  

En fait, le premier point à noter lorsque l’on évoque l’évolution du marché de l’emploi dans l’Hexagone, est le fait de la raréfaction de l’emploi. Alors que le nombre de postes à pourvoir a augmenté de 3,5 millions sur une période allant de 1975 à 2007, le nombre de travailleurs potentiels a, lui, cru de 5 millions. Il reste donc mathématiquement 1,5 millions de personnes sur le carreau. Avant même d’évoquer une quelconque crise de l’emploi, ce chiffre montre la non anticipation politique de l’évolution de la courbe démographique.  

Dans le même temps, le secteur industriel, autrefois grand pourvoyeur d’emploi, a considérablement chuté, au profit d’autres pays où la main d’œuvre s’avère être moins coûteuse. Les délocalisations prônées par des logiques capitalistes spéculatives ont ainsi exclu du monde du travail toute une population pas ou peu qualifiée.   

La volonté de confort et les logiques de (sur)consommation ont en revanche contribuées à faire croître le secteur tertiaire et l’industrie des services. Ceci faisant également évoluer le statut de l’employé, d’ouvrier à employé qualifié, voire cadre.  

Les femmes travaillent plus. Les grandes entreprises débauchent.  

Point positif de cette évolution, les femmes travaillent autant que les hommes et ne sont plus cantonnées aux ingrates tâches relatives au foyer. Néanmoins, la grille des salaires reste à revoir, l’écart entre homme et femme pour le même poste n’étant toujours pas justifié.  

Si le nombre de travailleur indépendant diminue, quoique le statut d’auto-entrepreneur vienne légèrement contredire ce chiffre, le nombre de travailleurs embauchés dans les entreprises de plus de 500 personnes est globalement négatif. C’est donc du côté des petites entreprises qu’il faut chercher le dynamisme dans l’emploi.  

Mais là encore, une étude récente publiée par une start-up Française en juillet dernier (starofservice.com), et exclusivement centrée sur les petites entreprises, nous montre que la plainte la plus récurrente des entrepreneurs et chefs de petites structures est justement… La difficulté à embaucher.  

A l’heure où le pôle emploi et ses administrations connexes semblent plus enclines à vendre de la formation qu’à réellement trouver de l’emploi, il conviendrait sans doute de s’intéresser aux PME, artisans ou TPE françaises, qui souffrent financièrement, et qui, pourtant ont la clientèle potentielle et les idées nécessaires à la génération de nouveaux emplois.   

De nombreuses offres sont en effet proposées, comme par exemple sur le site jobtonic.fr