Depuis quelques années nos préoccupations quotidiennes tournent autour de notre Bien être. Ainsi, on nous dit que l’asparthame est mauvais pour la santé, et l’on nous suggère avec force d’essayer la feuille de stévia, qui serait ,elle, moins dangereuses.
Dans le domaine de la parfumerie et de l’hygiène, les grandes marques nous intiment d’utiliser des déodorants sans sels d’aluminium, qui seraient cancérigènes. Au rayon épicerie, on trouvera des céréales sans huile de palme, pour préserver la planète, histoire de manger "responsable".
On mangera des citrons bio, sans insecticide, ou des bananes issus d’un certainn commerce qui se veut équitable…Tout ça c’est beau, tout ça c’est bio! Oui, mais il y a un hic… On ne sait plus trop ce qui est bon pour nous devant un tel magma de produits dont l’emballage vert et le logo "AB" nous laisse perplexes.
Vous êtes perdus , vous ne savez plus quoi acheter? J’ai un début de solution. A la sortie de l’A77, du côté de Cosne, dans la Nièvre, une mairesse a décidé de fabriquer son propre fromage de chèvre et d’élever ses biquettes au grand air. Le VRAI bio, c’est ça… aller acheter ses produits chez l’artisan, on ne paye pas plus cher et on peut à loisir caresser la bête dont est issu le lait , voire même observer le processus de fabrication. Le fromage est excellent, il a un goût d’authenticité que l’on ne retrouve pas dans les produits pasteurisés, chaque bûche est unique, parce qu’elle n’a pas été façonnée par des machines.
En Bourgogne ,comme ailleurs, il existe de nombreux endroits comme la ferme de Mauricette. Que ce soit des fermes, des caves ou des vergers. Ainsi, du côté de chez moi, il y a la ferme de Chauvry, qui fait également du fromage, et les vergers de Domont, grâce auxquels, plaisir de manger se conjugue avec plaisir de prendre un bon bol d’air. On part en début d’après midi avec un panier ou un sac, et l’on arpente les sentiers pour cueillir nous même les fruits de saison. Personne ne nous impose une quantité donnée, nous ne cueillons que les fruits ou légumes que nous avons préalablement choisis, et nous payons le poids de notre récolte.
Aller visiter, au détour d’un séjour en province, les fabriques d’huile de noix, ou d’huile d’olive, et revenez chez vous avec une partie du terroir… Je vous garantis qu’après avoir bu le lait encore tiède des vaches jurassiennes, Candia vous paraitra très fadasse!!!
Je suis presque d’accord à 100% avec vous, sauf pour une toute petite chose : manger « local » ou manger « artisanal », ça ne veut pas dire nécessairement manger « bio »…
Un artisan à côté de chez vous peut très bien « assaisonner » son champ, ses produits, ses ustensiles, …, de produits chimiques. Et il peut très bien refiler des OGM à manger à ses chèvres ou à ses vaches…
Ou pas…
Bon appétit !