Des ingrédients douteux dans nos aliments

 Cheveux, antigel, goudron, etc : Savez-vous que ces ingrédients se cachent dans nos aliments ?

 Eh, oui, sans même le savoir, d’étranges ingrédients peu ragoûtants comme de l’arsenic, de l’antigel ou même les sécrétions de glandes sexuelles de castor se trouvent dans nos aliments quotidiens ? Pire encore, ces substances franchement écœurantes se trouvent déjà dans nos produits de consommation courante. La liste des ingrédients douteux présents dans nos aliments ne s’arrête malheureusement pas à ces quelques exemples. Bon appétit ! 

 

Au secours, voici une liste non exhaustive qui va vous faire peur : Vessies de poisson, poudre de cochenilles et poils de rongeur. Il ne s’agit malheureusement pas de la potion magique d’une vilaine sorcière, mais d’ingrédients insidieusement cachés dans des aliments que nous mangeons tous les jours. C’est ce que révèle un article du blog « Word of Mouth », hébergé sur le site du quotidien britannique The Guardian. L’auteur y a répertorié dix des substances dissimulés dans nos aliments et dont les industries agro-alimentaires se sont bien gardées de nous parler. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces ingrédients sont bel et bien bien présents dans nos aliments, mais ils le sont sous forme d’additifs. Le premier d’entre eux est l’arsenic, rien que ça ! Sa présence, dans les boissons alcoolisées, comme la bière ou le vin, est rendue possible à cause de méthodes de filtrage qui aide à rendre les boissons plus claires. Pour couronner le tout, des chercheurs allemands ont récemment découvert dans de la bière des doses d’arsenic deux fois supérieures à celles autorisées dans l’eau potable. Incroyable… mais vrai !

 

 Cheveux humains, antigel et goudron de houille au menu :

Parmi les substances que l’on retrouve également dans nos aliments, se trouvent très souvent et en grand nombre : des cheveux humains. A dire vrai, on détecte surtout dans nos aliments l’acide aminé contenu dans nos cheveux, la L-cystéine (E920) qui est utilisé comme additif. Il est souvent exploité dans la fabrication  du pain industriel, mais aussi dans les plats préparés à base de canard et de poulet comme les nuggets de fast food, par exemple.

 

Il y a quelque années an arrière, on trouvait aussi de l’antigel dans nos boissons gazeuses, sous l’appellation « propylène glycol », avant que l’Union européenne n’interdise son utilisation comme additif.

 

Mais encore, me direz-vous ?  Les vessies de poisson, dont la substance gélatineuse est utilisée dans le brassage de la Guinness, le goudron de houille dans les macaronis au fromage et l’huile de silicone (qu’on utilise généralement pour les implants mammaires) dans les nuggets. Le pire des ingrédients surprenants va  sûrement aux sécrétions des glandes sexuelles de castor décelées sous forme d’additif aux États-Unis dans les glaces, et vulgairement appelé… « arôme naturel ».

 Le chocolat ne semble pas épargné, avec des poils de rongeur. Pour 100 g de chocolat, la présence d’un seul poil de rongeur est autorisée. Ouf, on est rassuré !

 

5 réflexions sur « Des ingrédients douteux dans nos aliments »

  1. [b]Les industries agroalimentaires sont bien inspirée de considérer qu’un produit ou procédé qui n’est pas interdit est autorisé ! Il semble que la législation est en train d’évoluer dans le sens inverse avec l’obligation faite aux producteurs de prouver l’innocuité de leurs aliments et préparations. Un problème majeur reste cependant, à savoir le secret des recettes : personne n’a envie le lendemain matin voir son concurrent chanter les louanges de ce que vous avez imaginé en prétendant qu’il s’agit de sa création en la faisant sienne sans vergogne.[/b]

  2. On est tous
    caramel :

    Tempête dans un verre de Coca-Cola : le fameux breuvage contiendrait un
    ingrédient cancérigène !
    Le 4-methylimidazole, ou 4-MEI, est le sous-produit indésirable du colorant E150 qui donne sa chouette couleur au Coca.
    Étiqueté « colorant caramel », le E150 n’a pas grand chose à voir avec le caramel naturel… Pour fabriquer ce colorant chimique, faites chauffer des hydrates de carbone, en clair des sucres, au choix avec des composés d’ammonium ou des composés de sulfites. Pendant la manip apparaît le 4-MEI : une substance qui, quand on la fait ingurgiter à nos amis les rats de laboratoire, entraîne cancers du poumon,du foie, de la thyroïde ou leucémies.
    Une cannette de Coca contiendrait entre 133 et 137 microgrammes de 4-MEI.

  3. The maximum level of the constituent 4-methylimidazole (4-MEI),
    found in Class III Ammonia Caramel and Class IV Sulphite Ammonia
    Caramel only, is restricted to = 250 mg/kg caramel on a colour
    intensity, while the constituent THI, found in Class III Ammonia
    Caramel only, is restricted to = 10 mg/kg caramel on a colour
    intensity basis.
    Le Methyl4imidazole, ou 4-MEI ou 4MI est trouvé dans les colorants
    caramels qui sont utilisés dans les colas, les friandises, le café,
    les bière brunes, certains pains industriels

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