Ces nouvelles pilules contraceptives qui font peur !

 

Une plainte déposée par une jeune femme qui a été victime d’un AVC, suite à la prise d’une pilule de troisième génération a relancé dans l’actualité, le débat sur les risques  importants qui peuvent être liés à la consommation de ce médicament.

 

 

Il est vrai qu’il est parfois difficile pour les utilisatrices de ce type de médicament de s’y retrouver au milieu de la quarantaine de marques qui sont fabriquées dans le domaine de la contraception et la plupart du temps les médecins ou les gynécologues qui les prescrivent ne connaissent pas toujours les risques avérés qui peuvent être très différents pour chaque femme.

On parle de pilule de deuxième, troisième et quatrième génération avec des caractéristiques monophasiques ou biphasiques, on sait que certaines présentent de nombreux avantages dans la mesure où elles sont moins dosées en œstrogène, mais elles peuvent aussi avoir parfois des effets secondaires irréversibles. On se demande donc pourquoi on les prescrit ?

 

De récentes études médicales sur ce sujet ont mis en évidence que le risque de thrombose veineuse est deux fois plus élevé, avec l’absorption d’une pilule de troisième et quatrième  génération qui contiennent du desogestrel et du gestodène, qu’avec une pilule de deuxième génération qui elle contient du lévonorgestrel.

 

Sur les plus d’1,5 million de femmes qui consomment en France ces types de pilules, on dénombre environ 20 à 40 cas de thrombose par an par rapport à celles qui n’en prennent pas.

Cela paraît peu mais reste encore trop, car elles mettent en danger de nombreuses vies.

 

Certains spécialistes précisent qu’il n’y a rien d’alarmant et qu’il est important de prendre en considération les réactions propres à chaque femme face à la consommation de ces pilules. Pour les femmes qui les prennent depuis plus un an et ne présentent aucun problème de thrombose, les risques sont minimes, en revanche si des cas de phlébites ou de thrombose apparaissent, alors il vaut mieux prendre l’avis d’un spécialiste.

 

D’une façon générale, toute contraception oestro-progestative comporte certains risques, qu’il faut minimiser avec un suivi individuel spécifique et les accidents constatés restent assez rares dans la mesure où ils sont de l’ordre de 1 sur 2 500 femmes traitées pendant un an.

 

Et puis, il y a aussi d’autres moyens contraceptifs en dehors de la pilule, il est donc important de faire un bilan contraceptif personnalisé de chaque femme avant de faire un choix précis dans ce domaine.