Le traitement médiatique des approches non conventionnelles

"Le traitement médiatique des approches non conventionnelles
Ceux qui ont pu suivre cette émission du type "mise au pilori" pour les approches non conventionnelles qui a été diffusée sur TF1 ("le droit de savoir") en novembre  2007 et dans cette "philosophie" de ce que j'appellerais de l'ombre et du déni, ont pu se rendre compte que la déontologie et l'indépendance  journalistique ont été largement bafouées ;  comme le rappelle la CAP ("Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience"),  il existe en France [Ndlr :comme en Belgique] le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel)  qui est un outil démocratique en place auprès duquel tout un chacun peut porter plainte contre des pratiques qui enfreignent la déontologie journalistique et l'exercice des libertés individuelles, ce qui a été le cas comme dans cette émission sur France 2 (septembre 2007) et dans celle qui a suivi sur TF1(novembre 2007).

La CAP fustige ce qui avait déjà été annoncé préalablement dans la presse comme contenu : "D’ores et déjà, au vu de cet argumentaire, il apparaît évident que cette émission va avoir pour objet, non pas de tenter de savoir si l’on peut guérir “autrement”, mais bien de stigmatiser les démarches non conventionnelles."

Bien objectivement, il a plus que matière à dresser des plaintes ne fut-ce que pour le fait que, suite à la diffusion de ce film en caméra cachée, il n'a pas été donné l'occasion aux personnes filmées ainsi de s'exprimer ; en plus du fait de recourir à un tel artifice dans un but manifeste ici de dénigrer voire diffamer la personne, le montage réalisé risque de dénaturer volontairement ou involontairement les propos tenus ainsi que la portée exacte des scènes filmées comme les intentions réelles des acteurs. 

Dès 1918, les journalistes français eux-mêmes avaient élaboré un code d’honneur qui a été actualisé à plusieurs reprises (ce sont des dispositions qui ont été reprises sur le plan international après 1945) :  le journaliste « s'interdit d'invoquer un titre ou une qualité imaginaires, d'user de moyens déloyaux pour obtenir une information ou surprendre la bonne foi de quiconque." La "Déclaration des devoirs et des droits des journalistes" est un texte adopté par les représentants des syndicats des journalistes des 6 pays membres de la Communauté Européenne à Munich, le 24 et 25 novembre 1971, et adopté ensuite par la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) au Congrès d’Istanbul en 1972 ; voici ce que est fixé dans son article 4 "Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents." Le recours au subterfuge de la caméra cachée est donc parfaitement illégal. Le fait aggravant pour France 2 est qu'elle est une chaîne de service public, ce qui implique des devoirs d'impartialité les plus élevés conformément et notamment à la "Charte de l'antenne."

« Dans les temps de tromperie universelle dire la vérité de vient un acte révolutionnaire » George Orwell (1903-1950)

On aura pu en effet constater que les séquences en caméra cachée et les propos associés étaient plus que tendancieux dans ces deux dernières émissions et qu'il y avait des accusations sans réelle preuve, sans la prise en compte des intéressés et des avis qu'ils auraient pu émettre en leur permettant de faire usage, par exemple, de ce qui est assimilable à l'exercice (légitime) du droit de réponse. En revanche, une séquence en caméra cachée montre un médecin donnant une consultation à un nouveau patient (http://www.retrouversonnord.be/BTouimais.htm#camerahttp://www.retrouversonnord.be/BTouimais.htm ) ; une telle manière détestable et iatrogène de faire ajoute de l'eau au moulin des détracteurs des approches non-conventionnelles. )  : manifestement et pour des raisons précises que TF1 n'est évidemment pas passé à côté,  ce médecin se livre à de la thérapie sauvage contre laquelle nous nous insurgeons et que je dénonce largement dans un long texte sur ce qui se pratique par exemple en Biologie-Totale (

Plus que jamais, les défenseurs des approches non conventionnelles se doivent d'adopter un comportement à l'abri de toute critique ! 

 

3 réflexions sur « Le traitement médiatique des approches non conventionnelles »

  1. Dérive, dérivons !
    Au pays des dérives, ne pas dériver est:
    une dérive !
    un manque de goût !
    Une bêtise !
    un manque d’intelligence !
    une pathologie !
    un crime potentiel !
    un adepte d’une secte quoi !
    Mais, si j’ai bien vu le dico : un membre d’une secte est : un sectateur !!! ???
    Alors les sectaires serait ce ceux qui montrent du doigt les sectateurs !!! ???

  2. P.S.
    IL faudra donc ajouter à la liste déjà longues des dérives qui ne sucitent pas le juste et approprié intérêt des médias qui, en revanche, les utilisent à de fins personnelles d’audience : les dérives télévisuelles !

  3. derives sectaires et derives bancaires
    monsieur parle de derives sectaires et de derives bancaires
    il semble etre bien au courant ded tout cela
    tout comme son « homonyme » pierre du barreau
    il aime aussi apparement le »spectacle  » et se « travestir » d’une moustache et d’une paire de lunettes
    sinon pour informations sur les dangers des sectes il ya http://www.prevensectes.net
    et sur une secte americaine precise il y a
    http://www.antisectes.net de roger gonnet 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂

Les commentaires sont fermés.