Le Nouvel Observateur en pleine zone de turbulences. Nicolas Sarkozy a déposé plainte pour "Faux et usage de faux", sur les conseils de son avocat, Thierry Herzog, jugeant qu'il n'y avait aucune atteinte à la vie privée, le SMS n'ayant existé que dans la plume d'un journaliste.

L'ensemble de la presse perd toute crédibilité, à force de vouloir entrer dans une surenchère médiatique, bien souvent basée sur des fantasmes. A l'heure du plan de "sauvetage des banlieues"…

La presse de gauche met tout en oeuvre pour déstabiliser l'information. L'imaginaire prenant des allures diffamatoires. Un florilége de fantasmagorie, transformant l'outil médiatique et lui donnant des apparences de charognard. Le Nouvel Observateur donne le ton, et s'enfonce dans le pathétisme. Le journal s'apparente de plus en plus à un journal people, médisant à souhait, au détriment de l'information. Le Nouvel Observateur est un torchon, portant atteinte à la déontologie même de sa profession.

Faire de sa une, les fesses de Simone de Beauvoir, surenchérir avec un SMS virtuel, et vouloir se prétendre un organisme de presse. N'en déplaise à Olivier Bonnet, ce scribouillard illustre la dérive de l'ensemble des médias.

Tout le monde parle d'une hypermédiatisation du Président, orchestrée de main de maitre par le chef de l'Etat. Il faut bien constater que la presse, dans son ensemble, pratique la surenchère. A chaque soubresaut, la toile vibre, déclanchant une hystérie "journalistique". De telles proportions mettent en doute la crédibilité de la presse, naviguant en eaux troubles, à la limite de la faute professionnelle.

J'admets que Nicolas Sarkozy paie son narcissime galopant. Je pense qu'il serait temps d'arrêter cette spirale , l'abîme est proche. Une réorientation vers la cohérence s'impose.

Le plan banlieue se dévoile. Déjà une presse de gauche passe au crible les propositions, se gaussant, oubliant l'inefficacité des socialistes, sur ce sujet brulant. Les gouvernements, qu'ils soient de droite ou de gauche, portent la responsabilité du déferlement de violence. Pour mémoire, le nombre de Ministres s'étant succédés…et fourvoyés. Vouloir rendre à la banlieue, un visage humain, ne passe pas par un énième plan.

L'outre-Atlantique a inspiré nombre de projets. Du "busing" en passant par le "coaching". L'accouchement du plan ne s'est pas fait sans douleur, Fadela Amara, symbole d'une ouverture se devait d'être crédible, et force est de constater qu'on est bien loin du compte. Une impression illusoire de mixité où s'étale un cetain élitisme de la banlieue. J'ai la sensation, que ces projets ne feront qu'accentuer les différences, et cela au sein même des communautés urbaines.

Le projet paraît ambitieux, mais ne permet pas d'entrevoir une réelle volonté des politiques de s'investir. L'avenir des banlieues passe par une reconstruction, créatrice d'emplois, avec une implication valorisante des communes. Le reste, au final, n'est que de l'apparat, masquant l'inefficacité des politiques.