Le quotidien les Echos, délivre le plan de redressement de l'assurance maladie, prôné par son directeur, j'ai nommé Frédéric Van Roekeghem. Certes il faut redresser les finances de l'assurance maladie, mais la nous tombons dans le sordide. Une volonté de culpabiliser les malades de longue durée, vivant déjà avec une maladie invalidante et qui vont se retrouver pénaliser, si le dispositif se met en place.

 


Une belle leçon de solidarité !! Nous assistons, impuissants, à la création d'une assurance maladie, qui ne se destinerait qu'aux personnes bien PORTANTES et COTISANTES.  "La réduction du taux de prise en charge de certains médicaments destinés en grande majorité à des patients victimes d'affection longue durée. Le remboursement ne serait plus que de l'ordre de 35% au lieu des 100%. On croirait rêver, comme si ces personnes auraient désiré être victime de ces maladies invalidantes (!!). L'ignominie de ce plan de redressement illustre la dérive de l'Etat français. Après la franchise médicale, les malades longue durée, après on assistera sans doute à l'euthanasie des personnes âgées (..). Comment oser insinuer que ces personnes portent la responsabilité du trou de la sécurité sociale. Tout simplement ignoble et scandaleux. Monsieur le directeur, omet certainement, que ces personnes ne perçoivent pas l'intégralité de leurs salaires, cela relève tout simplement à écarter des soins, toute une catégorie de personnes, déjà dans la douleur, le besoin (..). Quel élan de solidarité !! Primo, il serait temps de se pencher sur les bases de l'assurance maladie, commençons déja par la propre gestion interne, qui laisse sérieusement a désirer. Le gaspillage bureautique, de première importance dans vos services. Ensuite il serait temps de se pencher sur le remboursement des médicaments dits de "confort". La chasse aux fraudeurs, aux personnes bénéficiant d'arrêt maladie complètement injustifiés, surtout en période estivale. Que dire de ces médecins délivrant des ordonnances de complaisance ? Les lobbys pharmaceutiques dictant la ligne de conduite, vous êtes aux ordres, monsieur le directeur (!!). J’attends vos réactions nombreuses et d'en faire écho, aux fins d'attirer l'attention, voir de se lancer dans une pétition. On ne peut accepter une telle dérive de nos institutions. A ce titre je vous conseille la lecture de l'article paru dans les Echos, bien plus complet sur les mesures envisagées par Roekeghem.