Le contexte actuel de crise économique et financière, qui perdure en Grèce depuis de nombreux mois, amène de nombreux grecs à quitter les grandes villes, pour revenir dans leur village d’origine, se recentrer sur le travail de la terre, de façon à pouvoir survivre en investissant dans de nouvelle activités agricoles.

Depuis 2007, la Grèce est dans une situation économique très difficile et les programmes d’austérité et de rigueur budgétaire qui se sont succédés depuis de nombreux mois ont  mis la Grèce à genoux. Une grande majorité de la population grecque, subit  de graves difficultés financières, avec une baisse de 25 % du niveau de vie et un taux de chômage à plus de 25 %.

Pour essayer de s’en sortir, de nombreux grecs décident de quitter les grandes villes où il n’y a plus d’avenir, pour aller vivre à la campagne, le plus souvent dans leurs villages natals de façon à pouvoir survire grâce au développement de nouvelles activités agricoles, comme l’élevage de poules, de caprins, d’ovins ou bien d’escargots, la culture d’oliviers, l’agriculture biologique, l’apiculture et la production de fruits et légumes locaux et de plantes aromatiques.

Même si les revenus obtenus qui sont d’environ 1 500 euros par mois sont relativement modestes,  par rapport ceux qu’ils percevaient avec  l’activité  exercée auparavant en ville, ils s’adaptent sans trop avoir le choix  à cette nouvelle vie et essaient d’oublier les problèmes du moment en resserrant les liens familiaux.

Le travail de la terre et les activités de nature, les occupent au quotidien et leur redonnent quelque peu le moral.

Ce nouveau tournant économique que la Grèce est obligé d’emprunter,  peut pour certains créer de réelles opportunités, qui permettent aux provinces agricoles de retrouver une place plus importante, grâce au développement de produits spécifiques et de savoir faire locaux, et   pourquoi pas permettre à ce beau pays  de sortir du marasme économique actuel.