Anders Breivik : le visage de l’horreur

Bras droit tendu et poing fermé, l’auteur du meurtre de 77 morts entre explosion a Oslo et tuerie de sang froid sur l’ile d’Utoya est en train d’être jugé.

Et le moins que l’on puisse dire est que le procès de ce meurtrier est un véritable show pour l’accusé, qui n’a pas déçu ceux qui attendaient de voir le monstre répondre de ses actes.

En passant du rire aux larmes, Breivik en étonne plus d’un, et confirme la difficulté de cerner ce personnage, décrit par certains psychiatres comme inapte mentalement à être jugé, alors que d’autres le présentent comme une personne normale, non psychotique, et tout a fait conscient des actes qu’il a commis.

Dés le premier jour du procès, on a vu un homme insensible aux horreurs perpétrées, sans aucun regrets ni aucun remords envers les familles des victimes tout en disant savoir que ces meurtres sont cruels mais nécessaires

 Il a décrit ces enfants comme n’étant pas tout a fait innocents, mais comme étant des enfants endoctrinés et portant une idéologie politique qui prône le multiculturalisme.

Par la suite cet homme qui semblait si froid, s’est écroulé, et a fondu en larme en revoyant ses vidéos de propagandes ; des vidéos d’extrême droite principalement raciste et islamophobe, la aussi difficile d’interpréter, pleurait-il parce qu’il a perdu le combat, ou était il fier de ces faits ?

L’homme qui dit agir pour protéger son pays, a reconnu les actes mais a plaidé non coupable en évoquant la légitime défense.

 Bras droit tendu et poing fermé, Anders Breivik signe chaque entrée dans la salle d’audience avec ce geste extrémiste, pourtant il étonne encore en se déclarant être un antinazi, en se décrivant comme étant plus libéral de ce que prône l’idéologie du nazisme.