Dans les attentats, chacun déplore un manque de regard neuf, de moyens, un manque de prévention, un manque d’anticipation , face à l’insécurité !
Depuis quelques années, de nombreuses cibles ont été atteintes : écoles, spectacles, lieux médiatiques, lieux publics.
Il est presque impossible, ce jour, eu égard à l’effectif de notre force de protection, de diminuer le risque, face à des suicides, face à des camions, face à des armes dévastatrices.
L’Etat doit réagir : il ne s’agit pas cependant de recruter autant de gendarmes, policiers, militaires, vigiles, que nous ne pourrions payer.
Des hommes, des femmes, disposant de temps, pourraient participer à la sécurité de tous, sans s’exposer.
Les retraités ont l’oeil !
Ceux qui se sentent concernés pourraient être sollicités afin de surveiller certaines zones (écoles, églises, fêtes…) sans bien entendu être sur le devant de la scène, sans être mis en danger.
Ainsi, pour une école, quelques personnes pourraient être placées dans des endroits stratégiques pour observer, signaler, prévenir d’ éventuelles anomalies.
L’anticipation, actionnée quelques instants avant l’acte, permettrait peut être d’économiser des vies.
Il est temps de réagir, nous sommes en état d’urgence, proche de l’état de guerre et les moyens doivent être proportionnés, la Nation doit s’investir et participer à la hauteur de ses capacités.
Il est temps d’innover, de cesser de critiquer sur ce thème, tel ou tel ministre, responsable, fonctionnaire. Nous n’avons pas les moyens de surcharger la tâche des forces de l’ordre, d’en augmenter constamment les effectifs, de recruter des compagnies privées qui représenteraient beaucoup d’argent, qui ne seraient pas forcément dignes de confiance !
Les « voisins vigilants » est un concept qui fonctionne bien dans certains quartiers, c’est aussi la preuve que tout citoyen peut participer à une certaine forme de veille, le jeu en vaut la chandelle.
Il ne s’agit pas d’armer des civils, mais de confier à des citoyens responsables des missions gérées par les autorités locales : une forme de résistance, non armée !!!
Rien n’interdirait l’Etat de dédommager ces missions attribuées à des volontaires, à des personnes sensibilisées par la situation d’insécurité.
Certains retraités français bénéficient de privilèges fortement rémunérés (emplois réservés, enquêtes publiques…) et cette vigilance permettrait de récompenser, par quelques euros, ceux qui ont le sens de la Nation, de la famille, d’une certaine idée de résistance de la France.