Le quotidien de SEVRAN rythmé au son des Kalachnikovs

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L'insécurité, Monsieur Nicolas Sarkozy et ses adversaires ont instrumentalisé la banlieue, qui continue sa longue dérive…vers l'infame.

Sevran montrée du doigt. L'atmosphère est pesante, si l'Etat ne réagit pas promptement, le drame est inévitable. Le 18 octobre, une balle traverse la salle de cours de l'école François Villon. Par bonheur aucun enfant n'a été blessé, le quotidien de la cité des Baudottes…

Le jeune maire communiste de Sevran, ne peut que constater l'inexorable avancée de la violence dans les cités.

"Sevran est devenue la plaque tournante de l'Est Parisien, pour le trafic de cannabis. Sa position géographique privilégié attise l'appétit des dealers. De 121 policiers, en 2001, le commissariat d'Aulnay, qui chapeaute la commune, est passé à moins d'une centaine d'agents. Le quartier des Baudottes est livré à lui même, les forces de l'ordre, évitant scrupuleusement de s'y aventurer".

La colère gronde au sein des familles. Les dealers terrorisent la ville. Menaces, réglements de comptes, mitraillages, la panoplie complète de la jungle urbaine. Le ras le bol est profond, les pères de famille sont prêts à passer à l'acte, menaçant de se servir des fusils. L'ombre des milices n'est plus si lointaine, sans une réaction, la situation va continuer à s'envenimer, provoquant certainement des gestes inconsidérés.

L'argent facile. Les jeunes sont désoeuvrés, ne trouvent pas d'emploi et se lancent dans le trafic des stupéfiants, bien plus juteux. De se lever le matin, pour gagner durement la vie des siens…Il faut arrêter le sempiternel refrain, du désoeuvrement. Ces jeunes ont fait un choix, et en aucun cas ne cherchent un emploi, pas assez valorisant pour pouvoir s'offrir la BMW ou la Mercedes, plus conforme à leur train de vie…

La police, la justice ne peuvent que dresser un bilan catastrophique, face à cette spirale de violence. Les dealers ne craignent pas l'appareil judiciaire, rien ne les empêche de diriger le quotidien de la ville, terrorisant les cités par leurs débordements incessants. Il va falloir se montrer impitoyable envers cette catégorie de délinquants, qui empêche à toute une population, de vivre tranquillement..

Les politiques, le temps des beaux discours, des envolées oratoires…est terminé. LES CITOYENS demandent l'application des lois, le retour au calme, le droit d'éducation pour les enfants, dans la sérénité et non pas obligé de se jeter à terre et de ramper pour éviter de tomber sous les balles de ces délinquants.

Quel est donc ce pays, qui ne fait qu'exorter les foules sans se préoccuper de la dangerosité qui s'installe dans les cités. Les paroles se sont envolées, tous comme les illusions…

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2 réflexions sur « Le quotidien de SEVRAN rythmé au son des Kalachnikovs »

  1. Et gare à la « libanisation » de notre Pays… Si le Gouvernement n’y prend pas garde, on verra de plus en plus de zones de « non droit » où tous les citoyens français ne pourront plus circuler !

    De plus, on paie les erreurs commises pendant les Années 6O : les mairies de « la ceinture rouge encerclant Paris » tenues par le Parti Communiste Français ont créé d’innombrables ghettos (des tours infames, des barres déshumanisées…) pour éviter le mélange entre Français et Immigrés…

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