Présidentialisation, le nom à la mode. Le contre pouvoir s'insurge contre cette apparence, diabolisant l'aspect d'un homme tenant les rênes du pouvoir exécutif.

La présidentialisation n'est-elle pas tout simplement le reflet de la perversité du quinquennat  ?


L'omniprésence du chef de l'Etat. L'hyper médiatisation autour de Nicolas Sarkozy reflète sa volonté d'agir et de lancer le vent des réformes constitutionnelles. Débordant d'énergie, animé d'une motivation quasi-mythique. Le président ne satisfait-il pas tout simplement à une auto-justification envers nos concitoyens ? Nicolas Sarkozy revendique un droit accru au pouvoir présidentiel. Le concept même de la Veine République. Le Général a toujours insisté sur le fait que c'était bien lui le chef du gouvernement. Les scribouilleurs gauchistes ont la mémoire politique vacillante. La perversité du quinquennat s'étale et pourtant e semble guère émouvoir la presse de gauche. L'inversion du calendrier politique pousse vers la présidentialisation. La suggestion de Jack Lang de supprimer le poste de premier ministre est impertinente. Il ne faut pas se voler la face, le premier ministre n'est finalement qu'un fusible. L'électorat a conduit un homme vers les plus hautes responsabilités. N'est-il pas légitime que Nicolas Sarkozy s'emploie a accomplir son schéma politique ? Le rôle du président, ces dernières années, n'était-il pas parfumé d'un symbolisme inhérent à cette fonction ? Le verbiage fait partie du personnage, succédant aux taiseux élyséens. La présence quasi-quotidienne du chef de l'Etat étale toutes ces différences avec les précédents régimes. Je pense que le président de la République doit avoir un rôle actif dans son gouvernement, sans empiéter sur l'outil institutionnel. Le quinquennat est source de problèmes. Je rejoins l'opinion de Dominique Dutilloy, il faut impérativement revenir à un septennat, bien plus conforme à la réalité politique.