Il y a une limite…

Dernièrement, je me suis offusqué que la publication du magazine gay Illico soit menacée. Sans hésiter, j'écris sur le sujet, mais l'aticle a été publié complètement relooké par rapport à l'original ! Jugez par vous-même.  

Original :  

Faux procès

Illico, gratuit engagé pour la promotion des droits des gays est dans le collimateur du ministère de l’Intérieur. Le Directeur de la rédaction, Jacky Fougeray, a reçu le 25 avril 2007 un courrier de la place Beauvau stipulant une menace d’interdiction pour cause de « caractère licencieux ou pornographique ». Le magazine n’est pas à l’unisson avec l’article 14 de la loi n°49.956 du 16 juillet 1949. Le texte juridique concerne les publications destinées à la jeunesse.

En surfant sur le site*, vous trouverez, effectivement, des publicités osées et les plus téméraires pourront même faire des emplettes dans le Hardshop. Sincèrement, en feuilletant d’autres titres, politiquement corrects, n’avez-vous jamais vu des réclames pour sites X, sex shop, et autres numéros de téléphones coquins ? C’est vrai, elles sont plus petites. Seulement, Illico s’adresse à des personnes majeures et, est distribué dans des endroits interdits d’accès aux mineurs. A noter, tout de même, que la revue est largement moins facile d’accès, plus confidentielle et intelligente, question de goût, que des magazines pornos en vente dans un bureau de tabac.

Bizarrement, la missive de l’Intérieur s’adresse à une rédaction qui adore le futur président de la République française. Etrangement, elle s’inscrit dans un contexte où certains professionnels des médias ont goûté au jeu, obligé, de la chaise musicale fatale. Mais, circulez il n’y a rien à voir !

Bref, Illico risque de devoir trouver illico presto un nouveau segment publicitaire pour assurer son avenir s’il ne parvient pas à faire valoir ces arguments ces prochains jours. On ne presserait pas un peu trop la liberté de la presse ?  

 

Guillaume Roche

 

* Recherchez sur google par vous car il ne faut pas faire de publicité.