Le projet Marois: de la foutaise!

Le Canada est une place de choix pour les immigrants. Par contre, ils s'y sentaient chez eux jusqu'à ce que la chef du parti québecois, Pauline Marois a décidée de mettre une loi qui oblige les immigrant à apprendre le français en trois ans pour avoir leur certificat de statut légal pour rester au Québec. Tout le monde a réagit à cette loi en disant qu'elle était raciste et sans intérèts.

Je disait le contraire jusqu'à ce que madame Marois s'en prenne au capitaine des Canadiens de Montréal Saku Koivu parcequ'il ne parle pas français. elle le dénigre juste parceque c'est le capitaine de l'équipe montréalaise. Ce n'est pas une raison! Et en plus, si c'est ca pour le capitaine, est-ce que cela sera ca pour tous les autres joueurs de l'équipe qui parle anglais?

Petite précision: dans la charte des droits et libertés, il y a une loi concernant la libertée d'expression. Cette loi concerne toutes les sortes d'expressions même la langue. Si un jour je rencontre Pauline marois, je vais lui demander: « Si une personne anglaise qui parle le français dit un mot anglais pendant une conversation, va-t-elle être renvoyée dans son pays pour ça?».

Une autre question: est-ce qu'elle va donner 3 ans pour apprendre le français a ceux qui parlent anglais ici-même depuis leur naissance? Voilà ce que je me demande. De toute façon, ce n'est pas assez trois ans pour apprendre une langue qui nous est complètement inconnue. Pour finir, juste une petite parenthèse sur les accomodements raisonables: est-ce que c'est vraiment les immigrants qui on demandé cela? Je ne suis pas si sûre que ca. Eux tout ce qu'ils veulent c'est vivre une vie tranquile comme nous. Ce n'est pas compliqué de dire «on les laissent tranquille et ils nous laisse tranquille» il me semble.

3 réflexions sur « Le projet Marois: de la foutaise! »

  1. Bravo
    Bravo pour votre premier article. Pauline Marois et son projet identitaire ne sont que foutaise en effet. Mais heureusement, ce projet en soi, étant inconstitutionnel aux yeux des lois canadienne et québécoise, il ne sera probablement jamais voté à l’Assemblée nationale. Petite correction cependant, vous avez écris : «la chef du bloc québécois, Pauline Marois» or elle est plutôt la chef du Parti Québécois ; Gilles Duceppe étant chef du Bloc québécois, mais cela doit être certainement une faute d’inattention de votre part. Je tenais à vous le faire remarquer simplement.

  2. Pas d’accord…
    Bonjour,

    Le projet de loi sur l’identité n’est pas une foutaise comme le dit Northlandnews qui aime dénigrer Pauline Marois et le Parti Québécois… (une remarque sur le niveau d’anglais de Mme Marois… et celui de nos ministres canadiens ? et celui de notre premier ministre ? et celui de nos amis anglophones de Montréal ? posons la question dans les deux sens)

    En fait, ce projet cherche une façon de défendre efficacement le français au Québec. En effet, dans tous les pays du monde les immigrants ont l’obligation d’apprendre la langue du pays d’accueil… (soit par des lois, soit par la situation) pourquoi pas au Québec qui est dans une situation très particulière…
    Je vous accord qu’une loi ne suffira pas, mais que les québécois eux-mêmes devront faire des efforts pour faciliter l’apprentissage au immigrants allophones. La valorisation de cette compétence devra être réelle dans les entreprises, les échanges sociaux, etc.

    Quand les canadiens anglophones parleront aussi bien français que les québécois on pourra parler de foutaise… mais pour le moment ce n’est pas le cas ils sont à 99% unilingue belle leçon d’ouverture (étant Vancouver je sais de quoi je parle)

    J’ai rédigé un article sur le projet d’identité (http://corsenap.canalblog.com/archives/2007/12/03/7115062.html
    ) qu’il faudrait certainement renommé et peut être modifié sur certains points… mais les dernières statistiques montre bien l’urgence d’agir si l’on souhaite continuer de vivre en français au Québec.

    Bonne soirée

  3. Je vous cite : «Quand les canadiens anglophones parleront aussi bien français que les québécois on pourra parler de foutaise.» Ayant moi-même l’anglais comme langue maternelle, j’estime pouvoir considérer ce projet de loi comme exagéré. Je vous ferai remarquer Corsnap qu’il est tout à fait possible de s’exprimer correctement dans plus qu’une langue que le français (ou plutôt le joual devrais-je dire à en entendre parler certaines élites ou encore des animateurs de télé et de radio). Le français ça ne s’apprend pas seulement à l’école, mais partout dans notre vie quotidienne.

    De toutes façons, d’ici quelques décennies quand le mandarin sera la langue des affaires et de l’économie sur la planète, ces petites chicanes de langue entre anglos et francos du Québec seront bien inutiles et vaines…

    L’avenir nous en préserve.

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