De même que pour la danse, il faut faire attention et bien réfléchir avant de choisir les morceaux de musique que vous écouterez. C’est dire que la musique à un pouvoir et, comme tous les autres pouvoirs, son action peut servir au bien ou au mal. De son aptitude à vous mettre dans une certaine humeur ou dans une certaine disposition.

Il y a des musiques qui sont calmantes, apaisantes, d’autres qui vous stimulent et vous galvanisent. Qui ne sent la différence, pour ainsi dire palpable, entre une marche entraînante et une douce sérénade ?

La musique peut faire résonner toute la gamme des émotions humaines : amour, tendresse, vénération, tristesse, colère, haine et passion.

Tout au long de leur histoire, les hommes ont été conscients du pouvoir de la musique et ils l’ont utilisé pour entraîner les foules. Voyez par exemple les effets produits par des hymnes nationaux guerriers. Et il y a des établissements qui ont leur propre hymne d’attaque, hymne qu’ils entonnent au début de chacune des compétitions sportives auxquelles ils prennent part.

S’il est vrai que l’action de la musique exerce sur notre sensibilité est toute passagère, il n’en est pas moins vrai que cette action est suffisamment longue pour nous entraîner dans une certaine direction ou pour amoindrir notre capacité de résister à certains attraits ou à certaines tentations. Si vous avez fait la chimie en classe vous n’ignorez pas le rôle que peuvent jouer les « catalyseurs ».  La musique, qui agit sur la sensibilité des jeunes filles et peut ainsi éveiller en elles l’amour et l’affection, sert souvent de catalyseur à l’amour et engendre de cette façon un émoi sensuel chez la jeune adolescente. Cet émoi, la musique le fait monter des profondeurs. En effet, l’impulsion que donne la musique, même si son action est brève, peut jouer comme un déclic et vous faire basculer dans un mode de vie qui risque de durer, ou du moins, d’avoir des conséquences durables.