C'est le nouvel an hindouiste ce vendredi sur la petite île de Bali et comme chaque année ce jour-là, le jour de Nyepi, les rues sont vides et silencieuses, aucun avion ne décolle ni n'atterrit, les discothèques sont fermées et les hôtels recouverts d'une bâche. Selon les croyances des quelques quatre millions d'habitants de l'île, les mauvais esprits descendent ce jour-là précisément, aussi pour les chasser leur font-il croire que l'île est déserte.
Le Nyepi est un jour de silence et de jeûne. Trois jours auparavant la population s'applique à nettoyer la nature, les temples, ainsi qu'à "purifier" les effigies religieuses en les plongeant dans la mer, les rivières ou encore dans les lacs de l'île, ce qui donne lieu à des processions bigarrées. Puis la veille du Nyepi, les "Ogoh-ogoh", monstres en carton-pâte et en bambou, représentants l'esprit des démons, sont sortis pour un grand carnaval au cours duquel il s'agit de faire fuir les vrais démons. Ces monstres seront brûlés ensuite.
Puis quand vient le jour du Nyepi, plus rien ne bouge, chacun reste chez soi… L'île se protège des mauvais esprits qui s'ils venaient à trouver quelqu'un dans les rues, pourraient venir s'installer, et hanter les lieux. C'est la raison pour laquelle l'aéroport international de Bali cesse toute activité pendant 24 heures et que les touristes sont priés de rester dans leurs hôtels. Il serait même arrivé que des récalcitrants étrangers y soient raccompagnés à coup de batons, ce qui prouve que la situation est bien sérieuse pour les habitants.
Car une milice est organisé ce jour-là, composée de Pecalangs, qui remplacent les policiers habituels pour faire respecter les interdits du jour. Ils sont vétus d'un vètement traditionnel, le sarong, et portent un poignard, traditionnel lui aussi. Le touriste qui n'aura pas pu partir avant le jour de Nyepi est donc contraint de passer la journée et la nuit à l'hôtel avant de repartir.
Je ne sais pas si l'on souhaite la bonne année comme ici ce jour-là, mais il convient sans doute de le faire doucement… on ne sait jamais!
Une vidéo avec des "Ogoh-ogoh"
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Les paragraphes ne sont pas restés lors de la publication, désolé pour le confort de lecture.
mon fils grand voyageur devant l’Eternel se rend très souvent en Indonésie. Tous les jours des fêtes en l’honneur de telle ou tel dieu ou déesse se célèbrent dans les rues et les temples. Dans les rues la polutation escortent en procession des animaux éléphants, vaches, taureaux etc… ornés de fleurs et bijoux et tapis luxueux, les femmes recouvertes de bijoux,habillées en saris somptueux portent des fleurs dans leurs cheveux, et dans les temples tapissés d’or des cérémonies réunissant les élites ( dans des costumes magnifiques) des cérémonies avec chant et musique se déroulent presque chaque jour.
Par ailleurs quand un riche indonésien meurt devant sa maison sont sacrifiés des taureaux de la façon suivante : le taureaux debouts sont égorgés debout, le sang s’échapPe en flot de leur coup jusqu’à ce que la bête tombe, les amis du défunt accompagne ces sacrifices de psalmodies. En fin quand les taureaux sont morts, ils les dépècent, découpent les morceaux les font cuire sur des brasiers et dégustent. Plus le défunt est riche plus il y a de taureaux à sacrifier , ca peut durer plus d’une journée !! ensuite le défunt est incinéré selon leurs coutumes et un monument est édifié à sa mémoire orné de symboles RAPPELANT SES QUALIT2S;
J’ai vu tus les documentaires que mon fils a tourné en plusieurs séjours et pour les taureaux j’en suis malade !
comme d’habitude
je ne maîtrise pas le clavier et comme d’habitude mon précédent commentaire est truffé de fautes : mille excuses !
@ Blaise
Si tes paragraphes ne sont pas restés, il t’est possible de corriger ton article, ce, même s’il est définitivement publié…
Pauvres bètes!
Cette tradition d’égorger les taureaux existaient aussi dans l’antiquité, pour je ne sais plus quel empereur, l’on a égorgé des taureaux tout le jour et le jour suivant!