Le président gauchiste du jury du Festival, Mister Penn, toujours dans sa déclaration à la presse, a en outre posé les conditions idéologiques requises pour décrocher la Palme d’Or de la pensée unique actuellement en vigueur à Cacannes : « Quel que soit notre choix pour la Palme d'or, il y a une chose sur laquelle nous sommes tous d'accord, je pense (ndlr : il pense), c'est que nous devrons être certains que le cinéaste concerné est tout à fait conscient du monde dans lequel il vit ». Autrement dit ne seront primés que les films de propagande considérant que la politique de George W. Bush est faite de stupidité car chez les Penn et Consorts c’est cela être tout à fait conscient du monde dans lequel on vit.
Le Festival a inauguré son happening révolutionnaire avec The Third Wave, un film racontant le trip humanitaire de routards partis au Sri Lanka suite au terrible tsunami. Sean Penn donne le ton : « J'avais vu ce film il y a six mois et j'ai jugé que c'était un film très important, compte tenu de l'état actuel du monde ». Voilà. Le maître à parlé. Pour mémoire, Sean Penn est un reliquat de la non-culture américaine des années 1960. C’était au millénaire passé chez les gosses de riches.
Pour que le retour dans son passé soit parfait, le vieux militant Sean Penn a intronisé la soirée d’ouverture du Festival avec un autre ancien, Richie Havens, qui a ainsi chanté sur scène à Cacannes son Freedom, comme il l’avait déjà fait au festival poubelle de Woodstock en 1969. Cette année, Cacannes c’est l’auberge de jeunesse. Il ne manque que la schnouf. Sean Penn a atteint le sommet du Nirvana cérébral en affirmant, en toute modestie, que le récent tremblement de terre en Chine allait influencer son jugement sur presque tous les films présentés au Festival.
« De même pour ce qui se passe en Birmanie. Ces choses qui arrivent sont une partie des émotions et de la vie que nous partageons tous, cela nous rend plus âpres » a encore déclaré pompeusement le gourou du jury du Festival. Pas de doute, à Cacannes, ce sont bien les émotions gauchomondaines de quelques chnoques et chnoquesses nostalgiques et friqués qui vont juger et condamner la qualité du cinéma. Et qui vont ainsi juger et condamner la qualité du monde. En toute simplicité bien sûr. Je propose que l’année prochaine le Festival se tienne à Beyrouth ou à Sderot. Et que le jury soir présidé par Guy Milliere.
Typo
Inutile d’écrire en gras, en gros et en rouge sang.
Guy Millière ne va pas aller à Beyrouth ! Il va sauter en parachute avec les Marines sur Téhéran !!! Y A PAS MAL DE GAZ ,IL PARAIT !
Typo et plus encore
Inutile d’écrire… tout court.
Si c’est pour nous sortir un discours aussi plat dans sa réflexion qu’agressif dans le choix du vocabulaire.
bis
et puis, ne t’intéresse pas au festival de Cannes, va plutôt (re)voir Transformers et Iron Man…
C’est vrai que ça fait un peu « film gore »…
mais bon… c’est sa vision à lui… du moment qu’il ne vient PAS faire une dernière séance de minuit jusque chez moi, il peut bien se faire se faire tout le cinéma qu’il veut et nous en parler de loin !
il semblerait qu’avec le cinéma… avant de faire un chef-d’oeuvre, il faille plusieurs navets !
oups… je vous prie d’excuser ces propos un peu enlevés… cela s’applique aussi à moi-même, en matière d’écriture… j’en suis toujours au navet !
cependant, un bon navet, par les temps qui courent, ça devient rare.
J’ai tout de même pris le temps de lire tout votre article, pas gauchomondaine pour 2 sous…
Où est l’erreur ?
Il n’y a pas besoin d’être gauchiste pour se rendre compte que Bush a été le pire président des Etats-Unis d’Amérique.
Il a causé la mort de plusieurs milliers de jeunes soldats et de civils en Irak, alors que cette guerre n’était pas justifiée (on sait maintenant que les preuves d’armes de destruction massive était fausses). Et je ne parle même pas du coût exorbitant de la guerre : plusieurs milliers de milliards de dollars…
Alors je ne vois pas comment l’auteur de cet article peut être aussi aveugle sur ce qui se passe dans le monde…