L’apport des maths dans le contexte économique actuel : assez troublant !

 Les mathématiques peuvent-elles être utilisées « positivement » sans aucune précaution ?

Comme toutes les sciences, ne peuvent-elles pas être utilisées pour le meilleur ou le pire ?

 

A) En oubliant les règles premières des mathématiques, notamment en négligeant le référentiel de départ, ne peut-on pas aussi s’en servir pour arriver à des conclusions défiant la réalité concrète ?

N’est-ce pas ainsi que les gens discutent et raisonnent en permanence en voyant uniquement le « midi à leur porte », donc en soliloquant ?

 

1) Un exemple récent : Un calcul comparatif sur le prix du carburant (trouvé sur Internet) !

Prix de l’essence et le pouvoir d’achat    18:21 06/05/08
Un petit calcul montre que le prix d'un plein d'essence en 2008 est nettement moins lourd pour un budget moyen qu'il ne l'était en 1980.
            Un plein de 50 litres valait en 1980 : 25 Euros (3,27 Francs x 6,55 x 50).
Aujourd'hui le même plein vaut : 75 euros

            le Smic de 1980 valait 353 Euros (2312 Francs).
            Aujourd'hui le Smic vaut environ 1300 Euros

            Un plein de 1980 équivalait donc à 7% du budget d'un smicard, aujourd'hui cela représente 5,77 %
            Cette preuve mathématique, sortie du contexte, effectivement, permet d’affirmer que les Français(es) ont tort de se plaindre !

 

            2) Une hypothèse fictive. Imaginons que demain chaque Français(e) possède et utilise une voiture.

            Ce résultat, à première vue, serait souhaitable, serait-il la preuve de la bonne santé de la société ? ! Oui, sauf que plus personne ne pourrait rouler, les infrastructures n’étant pas prévues pour un tel trafic, la pollution dégagée étant mortifère ; etc. !

 

3) Une annonce prochainement d’actualité.

« Le climat s‘est réchauffé de 2 degrés » 

Peut-on déjà envier le sort de cette population  qui pourra faire des économies de chauffage ? !

 

4) Le calcul des moyennes peut-il ne pas être perfide ? !

E, F, G, H, I, J, gagnaient 1000 €/mois  (Ce schéma est volontairement rudimentaire)

            K, L, M, recevaient          1500 €

            N, lui bénéficiait de         10000 €

Calcul de la moyenne : 6000 +4500+10000 = 20500. Moyenne : 20500/10 = 2050 €/mois

            N, le Directeur s’aperçoit qu’une concurrence est en train de se développer ; que d’autres ont engagé des immigrés. Il vire E, F, G, H, I, J, et embauche P, Q, R, S, T, U, pour des salaires de 800 € au lieu de 1000 € ; si K, L, M, ne changent pas de salaire, si N obtient des résultats en hausse, il trouve normal de se récompenser et s’attribue 15200 €/mois

Second calcul : 4800+4500+15000 = 24300

Nouvelle moyenne : 24300/10 = 2430 €

            A priori tout va bien dans cette entreprise puisque la moyenne des salaires a augmenté de 380 € ! ! !

 

 

            B) Les mathématiques sont abstraites, sont définies à partir de symboles tels les nombres (qui n’ont aucune existence matérielle) et de principes de logique.

            Jusque maintenant, les maths « classiques » sont binaires, c. à d. basées sur le « principe du tiers exclu », comme si quelque chose ou un phénomène était vrai ou faux !

           

            On sait maintenant que dans le monde de l’infiniment petit, cette règle est fausse !

            Voir la logique de la « Mécanique ou physique quantique ».

           

            Les conséquences immédiates, au niveau du monde vivant, organique, où les relations entre les cellules ont lieu dans un micro espace, n’apparaissent-elles pas ? ! Ne sont-elles pas sans appel ? !

 

            C) Les rationalistes qui ne distinguent pas les deux logiques, qui croient que les homo sapiens sont ou pourraient être « rationnels » (de façon binaire), ne sont-ils pas en train de se servir des mathématiques classiques pour se fourvoyer, dégrader l’environnement, remettre en cause l’habitabilité de la planète ?

            Grands consommateurs de mathématiques, surdoués, imaginatifs, n’ont-ils pas l’art de projeter un avenir radieux, un paradis terrestre, en utilisant des équations de mathématiques classiques, en échafaudant des modèles du même genre ? !

            Voir les exemples des OGM, des remaniements à la baisse de la flore, de la faune, au détriment de la biodiversité, des introductions « toujours plus » importantes d’éléments nouveaux qui se révèleront toxiques au bout de x années (le principe de précaution n’étant pas observé), etc. !

           

            N. B. L’échec de la révolution marxiste et communiste de 1917 basée sur la trop grande confiance au « rationalisme » de l’homo sapiens n’a entraîné aucune leçon !

Au contraire, plus rationalistes que jamais, nos scientifiques, techniciens, liés au « capitalisme » par l’obtention des crédits indispensables à l’entreprise d’une quelconque recherche, sont devenus des complices du logo « Toujours plus » (linéaire !) par nécessité !

M. Raffarin, pour rassurer le peuple, n’a-t-il pas cru bon de déclamer une phrase du style « La route est droite, mais la pente est forte »

 

D) Les économistes eux-mêmes ne signalent-ils pas que leur science accorde trop de confiance à la fiabilité des modèles mathématiques créés ? ! (V. Internet).

 

E) La cerise sur le gâteau : peut-on se reposer sur le QI d’un individu ? !

2 réflexions sur « L’apport des maths dans le contexte économique actuel : assez troublant ! »

  1. les facteurs humains « x » et « y » ne seraient peut-être pas si importants que cela…?

    certains disent que notre anthropomorphisme nous perdra et que l’univers mathématique pur subsistera très bien sans nous ?

  2. Une autre illustration de mystification venant d’un agrégé de lettres : M. DARCOS !
    Un exemple encore plus concret extrait de Libération du 27/06/08 (Copié collé)

    «NOUS AVONS UN DES MEILLEURS TAUX D’ENCADREMENT AU MONDE :
    1 PROFESSEUR POUR 11 ELEVES»
    ……. EN REALITE PERSONNE, OU PRESQUE, N’A JAMAIS VU DE CLASSE A 11 ELEVES. ET POUR CAUSE. LE MINISTRE UTILISE LE TAUX D’ENCADREMENT, QUI EST LE NOMBRE TOTAL D’ENSEIGNANTS DIVISE PAR CELUI DES ELEVES. SONT DONC INCLUS LES PROFESSEURS QUI NE SONT PAS EN PERMANENCE DEVANT DES CLASSES – PARCE QU’ILS SONT DETACHES DANS L’ADMINISTRATION, QU’ILS EFFECTUENT DES REMPLACEMENTS, ENSEIGNENT DES OPTIONS RARES, SONT EN MALADIE, ETC. LE CHIFFRE SIGNIFICATIF, QUI EXPRIME LA REALITE DES CLASSES, EST EN FAIT CELUI DE LA TAILLE, C’EST-A-DIRE LE NOMBRE D’ELEVES MOYEN PAR «DIVISION». LA FRANCE EST L’UN DES PAYS LES PLUS MAL CLASSES : 28 ELEVES PAR CLASSE EN LYCEE GENERAL, 19 EN LYCEE PRO. SELON L’ENQUETE EURYDICE DE L’ORGANISATION DE COOPERATION ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUES (OCDE) PORTANT SUR LES ELEVES DE 15 ANS, AVEC DES CLASSES DE MATHS EN MOYENNE A 26,6, ELLE EST MEME LA LANTERNE ROUGE. EN FINLANDE, LE CHIFFRE EST DE 18,2.
    Suivent d’autres mystifications !

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